Après de vives discussions, l’ADAC et SRO misent sur un nouveau système pour la classification des véhicules : ce qu’il en est de la « BoP idéale » et comment les usines ont leur mot à dire
Après que les discussions autour de la Balance of Performance (BoP), qui vise à harmoniser les différents concepts de voitures GT3, ont fait rage l’année dernière jusqu’à la fin de la saison et ont également assombri la finale du DTM, les responsables réagissent désormais avec un tout nouveau système.
La nouvelle approche a été discutée lors de la finale du DTM à Hockenheim avec Stéphane Ratel, dont le SRO Motorsports Group est responsable de la classification des voitures en DTM en plus de ses propres séries GT3. Mais quelle est la nouvelle voie à suivre?
Nouveau « BoP idéal » basé sur l’année précédente
L’OAR établit une « BoP idéale » à partir du déroulement des courses de l’année précédente de tous les constructeurs concernés, que nous utilisons comme base pour 2025. Les représentants des constructeurs en sont informés suffisamment tôt. Ils peuvent prendre position à ce sujet pendant une semaine dans un espace numérique fermé », explique Voss. Le représentant de Porsche entend donc par exemple les interventions et les propositions de l’homme de BMW.
Le point de départ doit être une BoP basée sur les valeurs empiriques de l’année précédente – y compris les modifications nécessaires, par exemple sur les voitures. Elle servira de référence pour la BoP qui sera ensuite adaptée au circuit concerné, si celui-ci a déjà été utilisé l’année précédente. Cette « BoP de départ » est envoyée aux constructeurs au plus tard deux semaines avant l’événement, avant d’être discutée entre eux.
Une nouvelle commission décide des propositions des constructeurs
Les réactions ne se limiteront pas à des smileys, il y aura aussi des critiques, et c’est ainsi que cela doit se passer », sait Voss. « On en tiendra compte une nouvelle fois ».
Pour cela, une commission a été mise en place avec le nouveau comité BoP, composée en DTM de Claude Surmont, qui élabore la BoP en tant que chef technique SRO, ainsi que d’un représentant de l’ADAC et du DMSB.
La commission est chargée de « peser ces commentaires des représentants des constructeurs et d’examiner à nouveau les propositions que nous attendons des constructeurs », explique Voss. Le comité vote également sur les demandes de modification reçues au cours de l’événement.
« Il s’agit de rendre le processus plus transparent »
Ces informations et données sont utilisées pour établir le BOP d’entrée pour l’événement, que nous communiquons ensuite une semaine avant l’événement », explique Voss. Le week-end de la course, l’approche reste similaire : des changements sont possibles au cours de l’événement – et l’objectif sera toujours que la performance pure de toutes les voitures se situe dans un dixième de seconde.
« Il faut tenir compte des circonstances extérieures et d’autres facteurs pour établir le classement », explique Voss. « C’est pourquoi nous donnons aux constructeurs la possibilité de consulter le classement à l’avance et d’engager un dialogue avec leurs équipes à ce sujet. Mais nous n’exerçons aucune influence sur leur communication avec les équipes ».
Comme jusqu’à présent, la communication sur la BoP se fait exclusivement directement avec le constructeur, car au final, il ne s’agit pas des équipes, mais des voitures.
Avec le nouveau système, qui sera d’ailleurs également utilisé dans les séries SRO comme le GT-World-Challenge Europe, il s’agit également de soutenir le chef technique SRO Surmont dans son travail.
« Claude Surmont est présent à chaque course et il est très expérimenté », explique Voss. « Il voit ce qui l’attend et connaît également le déroulement et l’évolution des courses au cours des deux dernières années. Au final, il s’agit pour nous de rendre le processus plus transparent. Une plus grande transparence a également été demandée par les équipes et les constructeurs. «