vendredi, novembre 22, 2024
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Le chef de la défense sans attendre : comment Alaba fait oublier Sergio Ramos

Dans notre pays, certains ont douté que David Alaba (29 ans) se soit vraiment rendu service en quittant Munich. Il y a longtemps que l’on doit répondre par l’affirmative.

Son trône est en plastique, mais David Alaba ne s’assoira de toute façon pas. Il a beaucoup trop d’énergie pour cela dans sa première saison au Real Madrid, où il donne l’impression d’en être déjà à sa quatrième.

Alaba ne craint pas le centre d’intérêt, il le cherche même dans le plus grand club du monde du football. Tout comme lors de la célébration extatique après la victoire de retour de Madrid contre le Paris Saint-Germain (3-1), lorsque le joueur de 29 ans (« On peut devenir fou ») s’est soudain emparé d’une chaise en plastique et l’a brandie comme un trophée. Le point culminant provisoire de sa popularité.

Le dossard 4

Pour devenir le chouchou du public à Madrid, il ne suffit pas de faire des gestes amusants, mais Alaba n’en a pas besoin. Reprendre le numéro 4 de Sergio Ramos, parti à l’étranger, dès son arrivée l’été dernier, était déjà un geste suffisant. Le Madridismo a regardé cela de très près

Quelques mois plus tard, on a presque oublié dans la capitale espagnole que la légende du club royal, qui ne met presque plus les pieds à Paris en raison de blessures, joue encore. Le Real a un nouveau chef de la défense.

Dès le début, le double vainqueur du triplé n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’il l’incarnerait également dans le (nouvel) Estadio Santiago Bernabeu. Au-delà du numéro choisi. Dans la nouvelle défense centrale, qui n’est plus composée de Sergio Ramos et Raphael Varane (désormais de Manchester United), mais d’Alaba et Eder Militao, l’Autrichien joue les premiers violons. Qui se fait clairement entendre.

Kroos s’extasie sur l’espagnol d’Alaba – Insider sur Instagram

En vérité, le joueur de construction est plutôt un chef d’orchestre qui trie bruyamment même les coéquipiers confirmés et interpelle les adversaires en bombant le torse lorsqu’ils veulent en découdre avec ses coéquipiers. Comment cela fonctionne-t-il si rapidement ? C’est presque effrayant de voir à quel point Alaba maîtrise déjà l’espagnol, a révélé le coéquipier Toni Kroos dans son podcast « Einfach mal luppen ».

Alors que d’autres recrues comme Eden Hazard ou Luka Jovic n’ont toujours pas l’air de faire partie de l’équipe (ce que Gareth Bale n’a jamais réussi à faire), Alaba réunit déjà de nombreux « insiders » avec divers collègues sous ses posts Instagram. Un reflet de l’impression donnée sur le terrain. Au cœur de l’action plutôt qu’à côté

Premier but dans le Clasico

Sa première saison au Real n’en est qu’à ses débuts, et Alaba est déjà devenu incontournable à Madrid. Cette présence, cette poussée, cette jubilation sur la chaise. Ou son marteau lors du premier Clasico pour le 1:0, son premier but sous son nouveau maillot – après une course à travers la moitié du terrain. C’est ainsi que tu n’as pas besoin de grands titres pour t’ancrer dans un club, même s’il s’agit maintenant si lentement de ceux-ci.

Avec dix points d’avance (sur le deuxième, le FC Séville), le Real aborde dimanche un Clasico retour qui n’aura qu’une influence limitée sur le championnat. Les cinq dernières éditions ont toutes été remportées par le Real. Si Alaba marque lui aussi des buts importants en série, Sergio Ramos ne sera bientôt plus qu’une légende.

Au Real, tout est certes « un peu plus grand » qu’au FC Bayern, a rapporté Alaba en 2021, peu après son arrivée à Madrid. Mais apparemment pas trop grand pour lui.

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