Une grande partie des fonds destinés à la promotion des jeux est déjà épuisée, ce qui entraîne un nouveau gel des demandes. Dans sa réaction, l’association professionnelle game e.V. choisit des mots clairs – et pose des exigences.
Deux mois à peine se sont écoulés depuis la reprise du financement des jeux, après un an et demi de gel des demandes. Aujourd’hui, le « redémarrage » est déjà terminé – les fonds sont en partie vides, de nombreuses entreprises sont à nouveau livrées à elles-mêmes. C’est déjà le troisième arrêt des demandes de subventions pour les jeux depuis son lancement en 2020.
Les fonds mis à disposition par la déléguée du gouvernement fédéral à la culture et aux médias au ministère fédéral de l’économie et de la protection du climat sont épuisés. Les projets concernés par ce nouvel arrêt sont ceux dont la taille est inférieure ou égale à 900.000 euros.
La partie de l’aide aux jeux qui repose sur les moyens du ministère de l’économie lui-même est maintenue. Certes, 50 millions d’euros sont théoriquement disponibles. Mais : en raison de l’absence de budget fédéral pour 2025 et des crédits d’engagement bloqués, des limitations importantes sont toujours en vigueur.
Felix Falk, directeur de l’association professionnelle game e.V., s’était déjà montré sceptique fin décembre et critique maintenant vivement le nouveau gel des demandes : pour lui, celui-ci « ne serait guère surprenant et nuirait une fois de plus aux entreprises et au site économique allemand ».
« Compte tenu du mauvais climat d’investissement et des désavantages en termes de coûts de plus de 30 pour cent sans soutien comparable au niveau international, cette situation est absolument dommageable pour les entreprises de jeux vidéo dans ce pays », déclare Falk.
Falk demande une « promotion fiscale des jeux »
Selon lui, « il apparaît une fois de plus que les entreprises ont besoin de prévisibilité, ce qui ne peut être obtenu qu’avec un modèle complémentaire d’aide fiscale aux jeux, comme c’est le cas depuis longtemps au niveau international sur les sites performants ».
Le patron de game met le nouveau gouvernement fédéral, qui doit encore être formé, face à ses responsabilités : il peut et doit « enfin mettre fin aux tergiversations de ces dernières années et créer des conditions cadres compétitives pour un rattrapage international ».
Ce que l’association de la branche et d’autres grands noms de la scène exigent de la politique en ce qui concerne l’eSport, nous l’avions déjà mis en évidence avant les élections fédérales de 2025.
