Lundi, nous publierons nos notes pour les 20 pilotes du Grand Prix du Qatar 2023, mais pour cela, nous avons besoin de votre aide!
C’est une chose de savoir qui a remporté le Grand Prix du Qatar sur le circuit international de Losail, près de Doha. Mais savoir quels pilotes ont offert la meilleure performance en est une autre. Car en Formule 1, ce n’est pas seulement la performance du pilote qui compte. Mais aussi celle de la voiture dont il dispose et, bien sûr, celle de l’équipe.
Il est extrêmement difficile d’isoler la performance du pilote des autres facteurs. Néanmoins, nous tentons l’expérience. Notre système de notation se compose de trois piliers. Premièrement, les fans. Nos utilisateurs ont désormais la possibilité de noter les performances des 20 coureurs. Par analogie au système de notation scolaire, de 1 (très bien) à 6 (pas assez).
Deuxièmement : l’expert. Comme les années précédentes, Marc Surer note les performances de Max Verstappen & ; Co. Et troisièmement : la rédaction. Nous organisons notre propre petit vote au sein de notre équipe centrale de Formule 1.
Les trois piliers sont ensuite pris en compte à raison d’un tiers chacun dans la note globale du week-end. Au final, on obtient le classement ultime – dont on peut discuter à merveille !
Notre format s’inspire des notes que les magazines de football, par exemple, attribuent après chaque match. Mais noter uniquement en tant que rédaction était trop subjectif pour nous. Pour parvenir à un jugement aussi équilibré que possible, nous demandons donc l’aide de notre expert et de nos utilisateurs.
Guide de la
: Comment attribuer vos notes?
Pour une note de 1, un pilote doit avoir fait quelque chose de très spécial. Par exemple, par rapport à son coéquipier. La note 2 correspond à une très, très bonne performance d’un coureur de classe mondiale, à laquelle il ne manque qu’un élément particulier. Les notes 3 et 4 sont respectivement une bonne et une mauvaise moyenne – donc toujours très bonnes !
La note 5 est attribuée aux performances plutôt mauvaises, par exemple lorsqu’un pilote est clairement dominé par son coéquipier pendant tout le week-end ou qu’il fournit une performance moyenne et qu’il a ensuite un accident qui aurait pu être évité. La note 6 ne devrait être attribuée que pour la catégorie « Brainfade », c’est-à-dire lorsqu’un pilote a fait quelque chose de particulièrement stupide.
Essayez d’évaluer objectivement ! Bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Mais que vous soyez un fan de Max Verstappen ou de Fernando Alonso ne devrait pas jouer de rôle dans l’attribution de la note. Personne ne pourra jamais s’affranchir totalement de ses préférences personnelles et de ses préjugés. Mais essayer au moins de le faire contribue à un système de notation plus juste.
Ne vous laissez pas aveugler par des influences extérieures ! La note doit uniquement tenir compte de ce que le conducteur a pu faire lui-même. Par exemple : les pneus qui se dégradent sont-ils un facteur externe ou lié au conducteur ? Si les pneus se dégradent parce que le conducteur a freiné juste avant, cela devrait avoir un impact négatif sur la note. Si les pneus se dégradent parce qu’il y a un défaut de matériel, il ne doit pas y avoir de pénalité.
Pondérez les courses au maximum ! C’est le seul endroit où il y a des points. La performance du dimanche (avec les qualifications du vendredi) devrait représenter environ deux tiers de la note. Le samedi avec le sprint F1 et le sprint shootout un tiers. Les qualifications peuvent changer la note si un pilote y a réalisé quelque chose de très spécial ou s’il a commis une erreur particulièrement stupide. Une sortie de piste lors de la première séance d’essais libres, avec un aileron avant qui s’envole, peut coûter quelques minutes d’entraînement. Une autre, dimanche, pourrait vous coûter la victoire.
N’oubliez pas qui est dans quelle voiture ! Il est plus facile de faire des erreurs avec une Red Bull qu’avec une Haas. Cela permet de relativiser en partie lorsque Verstappen part en pole avec une avance exceptionnelle et que Nico Hülkenberg se retourne. Dans la Red Bull, cela ne lui serait peut-être pas arrivé. Mais …
… demandez-vous toujours : si deux pilotes étaient dans la même voiture, qui serait le plus performant ? Ainsi, même avec une performance qu’il juge forte, l’un des pilotes les moins talentueux pourrait éventuellement obtenir au maximum un 3 ou un 4. Parce que dans la même voiture, même lors d’un bon week-end, il serait toujours moins performant qu’un Verstappen lors d’un mauvais week-end. Et …
… tient également compte du fait que les pilotes de Formule 1 peuvent bien sûr être comparés le plus facilement et le plus directement à leurs coéquipiers. Mais il y a une différence entre Sergio Perez qui se fait servir une demi-seconde par tour par un pilote d’exception comme Verstappen, et un pilote qui est plus lent d’une demi-seconde qu’un coéquipier qui était autrefois dominé par Verstappen.
Ne prenez pas cela trop au sérieux ! Il est clair que notre système de notation est une tentative de classer objectivement les performances des pilotes. En fin de compte, ce n’est jamais possible à 100 %. Chacun évalue les choses un peu différemment, et c’est bien ainsi. C’est pourquoi il y a trois piliers comme correctifs mutuels. Critiquer les autres pour leurs opinions, on peut le faire. Mais cela doit toujours se faire avec le respect nécessaire ! Par exemple lors des discussions de notre communauté sur les médias sociaux