Alors que le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, constate de nouveaux progrès en matière de pneumatiques, il minimise la courbe de forme de McLaren qui s’est soudainement redressée
Alors que rien n’allait encore chez McLaren lors du Grand Prix d’Espagne, l’écurie traditionnelle est devenue méconnaissable depuis la course à domicile de Silverstone et est parfois la deuxième équipe la plus rapide du peloton. Lando Norris, notamment, s’est illustré en décrochant plusieurs podiums.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, ne partage cependant pas ce récit et pense que McLaren a fait des pas en avant bien plus tôt. Le Français cite par exemple la troisième place de Norris sur la grille de départ en Espagne comme un indice. Le circuit de Barcelone-Catalunya est considéré comme un circuit polyvalent et le principal indicateur de la performance d’un bolide.
« Je ne suis pas sûr que nous ayons exactement la même appréciation de la saison », répond Vasseur à la question sur le rythme de la MCL60, mais il ajoute tout de même : « Ce type de circuit convient probablement mieux à leur voiture qu’à la nôtre. Mais bien sûr, ce n’est pas seulement une question de potentiel pur, mais aussi de maniabilité du bolide ».
Selon Vasseur, une évolution dans la bonne direction libère aussi des forces chez les pilotes : « Chaque fois que vous faites un pas en avant, vous aidez aussi le pilote à faire un pas en avant. On parle alors d’une sorte d’effet boule de neige. C’est quand même un petit pas par rapport à Red Bull ! »
Mais chez Ferrari aussi, les choses avancent. Selon son chef d’équipe, la Scuderia maîtrise de mieux en mieux le grand problème de la gestion des pneus : « Je pense que c’est un pas en avant par rapport au début de la saison. En course, tout était sous contrôle. Si nous regardons les quelques premiers Grands Prix, la dégradation des pneus n’a pas toujours été notre point fort, c’est le moins que l’on puisse dire ».
Malgré tout, Vasseur a des doutes sur la manière dont le sujet des pneus a été traité à Suzuka : « D’un autre côté, nous avons peut-être été un peu trop conservateurs dans la gestion des pneus. Je pense que c’était le cas pour tout le monde sur la grille de départ, nous avons eu plus peur que ce qui était réellement nécessaire ».
Pas de blâme cependant en ce qui concerne la stratégie pendant la course : « La stratégie a été bien appliquée. Nous nous sommes bien débrouillés. Un net progrès par rapport à la première partie de la saison «