Fred Vasseur, directeur de l’équipe de Formule 1, compare la pression chez Ferrari à celle d’une petite équipe et affirme : « Elle est différente, mais ni plus ni moins «
Depuis 2016, Fred Vasseur est actif en Formule 1 et ce, toujours à des postes de direction. Mais le Français n’est à la tête d’une équipe de pointe que depuis la saison dernière, lorsqu’il a remplacé Mattia Binotto à la tête de l’équipe Ferrari.
Vasseur est déjà le cinquième chef d’équipe de la Scuderia en neuf ans, qui recherche depuis lors la stabilité sportive et structurelle. Interrogé sur la pression qui en découle, Vasseur déclare : « Eh bien, la pression dans cette position … Je ne veux pas dire qu’elle est la même partout, mais c’est une pression différente de celle d’une petite équipe, où il s’agit parfois de pure survie ».
« Cette pression est gigantesque quand on sait que le résultat des dernières courses, une dixième, onzième ou neuvième place, déterminera si l’on obtiendra ou non le prize money. Je pense que c’est aussi une méga-pression », explique Vasseur.
Il se souvient à ce propos du Brésil 2016 : « Quand Manor a terminé onzième et que le lendemain, la porte s’est refermée. J’imagine que dans une telle situation, la pression est également énorme », dit-il en faisant la comparaison suivante : « Chez Ferrari, c’est différent : la pression vient davantage de l’extérieur ».
« Elle vient davantage des tifosi, mais cette pression a été très positive », souligne le directeur de l’équipe Ferrari, citant en exemple le Grand Prix d’Italie de cette année.
« J’ai été très surpris lorsque nous sommes arrivés à Monza. Monza a été pour nous le début de la bonne partie de la saison, mais aussi la fin de la partie difficile. Nous n’arrivions pas vraiment dans de bonnes conditions, après que Zandvoort ait été l’une des courses les plus difficiles. Et les tifosi là-bas, comme ils étaient très, très encourageants ».
« Il y avait des gens sans ticket d’entrée qui attendaient simplement les pilotes. Positifs et toujours en train de les soutenir. Et ça te donne une méga énergie. J’ai eu de très bonnes sensations tout le week-end à Monza, jusqu’au podium », se souvient Vasseur. « J’ai peut-être participé à Monza 40 fois dans ma vie. Et c’était de loin le meilleur », ajoute le Français.
