Jan-Christian Dreesen a été élu jeudi au comité directeur de l’ECA lors de l’assemblée générale de l’Association européenne des clubs, le patron du Bayern s’est ensuite clairement positionné.
Tout d’abord, Dreesen, qui a été élu au comité directeur de l’ECA en tant que vice-président, tout comme Oliver Mintzlaff du RB Leipzig, et qui succède ainsi à Oliver Kahn, s’est réjoui « d’assumer des responsabilités dans cette instance dirigeante du football de club européen », d’autant plus que le FC Bayern et l’ECA « entretiennent une longue tradition ». L’homme de 56 ans veut « souligner notre ambition de leadership dans la compétition internationale et être en même temps une voix forte pour le football allemand ».
Dreesen en a profité pour mettre en garde contre l’influence croissante des propriétaires multi-clubs. « Il est certain qu’il faut regarder les joueurs qui se déplacent entre les clubs appartenant à un même propriétaire. Il sera intéressant de voir comment y faire face », a déclaré Dreesen, qui a une « position claire » contre la multipropriété des clubs. Tout comme le directeur du BVB, Hans-Joachim Watzke : « Le football allemand doit être très vigilant à ce sujet, nous avons un regard plus vigilant que dans de nombreux autres pays ».
Après la réunion de jeudi, Dreesen a également pris position en ce qui concerne la fenêtre des transferts, qui est fermée depuis le 1er septembre en Allemagne comme dans de nombreux autres pays, mais surtout en Arabie saoudite, où elle ne sera fermée qu’après le 7 septembre. « Je préférerais que la fenêtre de transfert se ferme en même temps », a déclaré Dreesen, d’autant plus que les grands clubs européens ne pourraient pas se faire remplacer en cas de transfert dans le royaume après le 1er septembre.
« Plus personne ne parle de la Chine aujourd’hui «
Si l’activité de transfert autour de la Ligue professionnelle saoudienne – des joueurs comme Neymar (Al-Hilal), Karim Benzema (Al-Ittihad) ou Sadio Mané (Al-Nassr autour de Cristiano Ronaldo) ont ainsi été attirés par des contrats énormes et des indemnités de transfert immenses – est durable, cela reste à voir selon Dreesen : « Nous avons connu une situation similaire avec la Chine, plus personne n’en parle aujourd’hui ».
Dreesen ne voit pas non plus de finale d’une compétition européenne de haut niveau dans des pays comme l’Arabie saoudite ou même les États-Unis : « Nous devons continuer à jouer nos matchs en Europe «
