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Une courte période de réflexion : comment les stars du sport fêtent Noël

Des petites pauses pour s’entraîner, un peu de temps en famille, de la bonne nourriture : c’est ainsi que les sportifs de haut niveau planifient leurs fêtes de fin d’année. Pour la plupart d’entre eux, c’est un exercice d’équilibre.

Dans les dernières heures de recueillement avant la tournée des quatre tremplins, Karl Geiger rencontre même l’enfant Jésus. Pour la star du saut à ski, le temps passé avec sa fille de trois ans est un changement bienvenu avant le point culminant de la saison – et un tout autre type de défi.

« Chez nous, l’enfant Jésus vient aussi. Il faut donc faire en sorte qu’ils ne nous voient pas lorsque nous cachons les cadeaux », explique Geiger.

Comme le trentenaire d’Oberstdorf, de nombreuses stars du sport passent les fêtes de fin d’année, qui sont généralement un exercice d’équilibre entre contemplation et entraînement. De nombreux athlètes de haut niveau n’ont que peu d’occasions de se régaler et de se détendre. « En aviron, il n’y a pas de jours de repos, c’est le truc. Manger, faire la fête, mais aussi s’entraîner », explique le champion du monde d’aviron Oliver Zeidler. Pour son grand objectif olympique à Paris, le jeune homme de 27 ans ne veut pas faire de pause, même pendant la période de Noël.

Jours de fête particuliers pour Angelique Kerber

La star du tennis Angelique Kerber doit à nouveau quitter sa famille dès le premier jour de Noël pour se rendre en Australie. Elle y entamera sa saison de retour avec la sélection allemande et aux côtés d’Alexander Zverev le 30 décembre à Sydney lors de la United Cup, une compétition mixte.

Kerber est devenue mère cette année et se réjouit donc particulièrement des fêtes de fin d’année. « Je pense que ce sera encore une fois un sentiment de Noël très différent de toutes les années précédentes. C’est pourquoi il est super important pour moi de vraiment profiter de ce sentiment », explique la jeune femme de 35 ans.

Elle prévoit de passer le réveillon de Noël avec sa fille Liana, âgée de dix mois, dans sa famille en Pologne. « Nous nous asseyons tous ensemble et nous nous régalons. Nous mangeons de la carpe le soir de Noël, c’est une tradition polonaise », révèle Kerber.

Brève pause pour Dauser et les champions du monde de hockey

Un court programme de bien-être familial s’est également imposé au champion du monde de gymnastique Lukas Dauser. D’abord une visite chez ses beaux-parents à Berlin, puis à Munich chez sa sœur – tel est le plan de Dauser. « C’est toujours une période agréable, car c’est tout simplement calme et propice à la réflexion », explique le sportif de 30 ans. Mais entre les deux, il reprendra l’entraînement « dans tous les cas », assure le sportif de l’année.

Le champion du monde de hockey Mats Grambusch jure lui aussi par la discipline. « Malheureusement, je ne peux pas profiter tous les jours de biscuits et de vin chaud. Nous sommes en effet des sportifs professionnels et avons des séances d’entraînement intensives pendant les journées, ainsi que des plans d’entraînement individuels », explique le capitaine de l’équipe nationale allemande. En tant que jeune père d’une fille, Grambusch se réjouit tout particulièrement de ces journées à la maison.

Les sportifs d’hiver dans le stress des échéances

Entre la Coupe du monde et le stress de Noël, certains sportifs d’hiver sont confrontés à des problèmes quotidiens. « Ce n’est pas si facile d’acheter les cadeaux quand on est si souvent en déplacement. Mais heureusement, il y a aussi les achats en ligne », explique la biathlète Sophia Schneider.

Une fois que tous les cadeaux ont été achetés, il ne reste plus qu’à savoir ce que l’on va mettre sur la table. « Chez nous, c’est la même chose chaque année : Poulet et frites, accompagnés d’une salade », fait savoir la sauteuse à ski Katharina Schmid. Stefan Kraft, leader du classement général de la Coupe du monde, veut lui aussi « bien manger en famille ».

Avant de se rendre à la Tournée des Quatre Tremplins, « on a le droit de boire un verre de vin et de passer deux jours confortablement, en pensant peu au saut à ski », assure l’Autrichien de 30 ans. Pour Kraft aussi, le temps des réflexions sera bien vite révolu.

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