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Skin de luxe ‘Fakers’ pour 430 euros : Les fans réagissent par le mécontentement et le boycott

Riot Games lance une nouvelle ligne de skins pour célébrer l’entrée de ‘Fakers’ dans le Hall of Legends. Mais les joueurs montent aux barricades, car Ahri coûte 430 euros.

430 euros, c’est le prix du nouveau skin Ahri signé Sang-hyeok ‘Faker’ Lee. Ce qui semble élevé n’a rien d’inhabituel : les contenus cosmétiques ou les petits gadgets ont toujours été l’une des principales sources de revenus pour les jeux free-to-play comme League of Legends (LoL). Mais le dernier skin en date, en l’honneur de l’entrée de ‘Fakers’ dans le Hall of Legends, suscite un grand mécontentement chez les fans.

À tel point que début juin, un utilisateur de Reddit a appelé à bannir Ahri dès maintenant pour protester contre le prix élevé. Le post a reçu environ 1 800 upvotes et plus de 450 commentaires. Les avis étaient partagés, une grande partie des répondants trouvant toutefois le skin trop cher.

Critiques sur d’autres points également

Le streamer Frederik ‘Noway’ Hinteregger s’est également exprimé sur le skin onéreux : « J’aurais aimé que tu obtiennes tout via le Battlepass ». Pour lui, il aurait été important de revivre ainsi la carrière de ‘Faker’ et de « gagner petit à petit les skins […]. Un beau projet tout rond qui aurait été à la portée de tous ».

Les critiques ne portent pas seulement sur le prix, mais aussi sur le fait que ‘Faker’ n’a même pas utilisé lui-même le skin lors du match contre les Kwangdong Freecs. Sa réponse à ce sujet après le match, lors d’une interview avec l’organisateur : « Je n’ai jamais utilisé de skin […], c’est pourquoi je n’y ai tout simplement pas pensé. « 

Ahri devient un bannissement populaire

Dès la publication de la skin d’Ahri le 12 juin, des évolutions significatives sont apparues. Le taux de bannissement d’Ahri a plus que doublé en Europe et en Amérique du Nord, passant de 12 à 34 %. En Corée, il n’a augmenté que de 7 à 11%.
Pour Noway, l’acceptation apparemment plus élevée en Corée s’explique par la vision des achats dans le jeu. Selon lui, il est beaucoup plus courant en Extrême-Orient qu’en Europe de dépenser de l’argent pour le prestige numérique. Ici, de telles choses seraient plutôt considérées de manière négative.

Riot Games réagit à la critique

Le développeur a annoncé dans une interview que ce type de skins ne s’adressait qu’à une petite partie des joueurs et qu’il ne s’agissait que d’un parmi d’autres. Riot Games a également rappelé que League of Legends, en tant que titre free-to-play, a toujours été financé par la vente de contenus cosmétiques et qu’il n’a pas l’intention de tomber dans une spirale pay-to-win.

Une conséquence de cette approche serait que les joueurs seraient ainsi en mesure de profiter gratuitement de nombreux événements et avantages comme l’eSport, les cinématiques et d’autres contenus. Sans la vente de contenus cosmétiques, cela ne serait pas possible.

Riot a montré de la compréhension pour la colère des fans. Ils sont habitués depuis 14 ans à une certaine fourchette de prix. Tout ce qui se situerait au-dessus serait donc accueilli « avec mécontentement ». La décision a été prise parce qu’il s’agit aussi d’un investissement dans l’eSport. Ceux qui souhaitent acheter le skin Ahri ne sont donc pas soumis à une contrainte ou à une influence psychologique comme pour les loot boxes. Et pour tous ceux qui peuvent se passer de la signature de ‘Faker’ : La variante Ahri est également disponible pour 280 euros.

La discussion actuelle sur le skin fait ainsi indirectement suite à une vague d’indignation de l’année dernière. À l’époque, Riot avait sorti un skin Jhin qui pouvait être acheté via un système de Gacha. Le skin n’était disponible que dans certaines loot boxes événementielles, dans lesquelles il ne pouvait en outre que rarement être tiré. Ce n’est qu’après avoir acheté au moins 30 boîtes pour l’équivalent de 200 euros qu’un drop était garanti. Cela a également été critiqué dans le milieu, mais c’était un cas différent de celui de la récompense ‘Faker’. Les loot boxes font l’objet d’un débat controversé dans l’ensemble de l’eSport, en Bavière, les politiques demandent même leur interdiction pour les mineurs.

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