Matthias Sammer ne trouve pas que les footballeurs professionnels sont trop sollicités. Au contraire, l’expert de la télévision regarde avec intérêt les cadres des meilleures équipes.
Pour Matthias Sommer, l’été a été beaucoup trop long. Il y a bien sûr eu le championnat d’Europe, puis les Jeux olympiques et, entre-temps, Wimbledon ou autre chose, mais le champion d’Europe 1996 n’a pas su « quoi regarder » entre-temps et après. Pas de Bundesliga, pas de Ligue des champions, pas de Sammer heureux : « C’était ennuyeux à mourir. J’aime simplement le football ».
Et c’est pourquoi l’expert vidéo de Prime s’est mis en colère une ou deux fois lorsqu’il a parlé de la réforme de la Ligue des champions mercredi à l’hôtel « 25hours » de Munich dans le cadre d’un rendez-vous Prime.
Sammer ne voit pas de surcharge de travail pour les joueurs
Sammer ne comprend « que partiellement » le point selon lequel les joueurs joueraient à la limite de leurs possibilités en raison du nouveau mode de fonctionnement avec un système de ligue et au moins deux jours de match supplémentaires : « C’est dans le réservoir », est sûr le conseiller externe du Borussia Dortmund. « Qu’essaient de faire les meilleures équipes d’Europe ? Qu’elles puissent payer leurs joueurs. Elles veulent générer un peu plus d’argent avec le changement de compétition, mais en même temps en faire moins ? Cela ne peut pas coller. Je pense que ce changement ne va pas tuer les joueurs «
Il a régulièrement évoqué son passé de joueur, et le fait que lui-même n’avait parfois même pas eu une semaine de vacances d’été. « En tant que joueur, tu ne peux pas demander au club de te donner 18, 20 ou 22 millions d’euros, mais en même temps, tu aimerais jouer moins de matches et avoir plus de vacances », a poursuivi Sammer. « Tu ne peux pas prendre plus et donner moins. «
L’homme de 56 ans se réjouit plutôt « du changement, des changements. Je ne trouve rien de critique qui m’empêcherait d’apprécier la nouveauté ». Sammer est donc impatient de voir comment les équipes de haut niveau adapteront leurs cadres. « C’est là qu’il faut réfléchir. Les bons trouvent des réponses, les mauvais se résignent », dit-il tout en approuvant la nouvelle Coupe du monde des clubs avec 32 équipes l’été prochain. « Je préfère mille fois voir de telles compétitions plutôt que des matchs amicaux de quelque sorte que ce soit « à trois heures du matin ».
Car, selon Sammer, « le Bayern, Dortmund et autres s’envoleront de toute façon en été vers l’Asie, les États-Unis ou l’Australie pour y disputer des sommets et des coupes ».