Le pilote McLaren Daniel Ricciardo espère que les nouvelles voitures « marqueront effectivement une nouvelle ère pour la Formule 1 », mais il s’attend à une adaptation rapide des pilotes
Le mois prochain, les nouvelles voitures de Formule 1 de la saison 2022 connaîtront leur baptême du feu à Barcelone, lors de la première des deux séances d’essais hivernaux. Jusqu’à présent, les pilotes ne les connaissent que par le biais du simulateur. Mais il apparaît d’ores et déjà que tous les pilotes s’attendent à des différences notables.
Je pense qu’il s’agira d’un autre calibre, notamment parce que les voitures seront beaucoup plus basses », explique Daniel Ricciardo, pilote McLaren, dans un entretien avec ‘auto motor und sport’. « Il est évident que les voitures de Formule 1 ressemblaient à des dragsters depuis des années. Désormais, elles ressembleront plutôt à des voitures de Formule 2, avec des arrières nettement plus bas ».
Et avec des conséquences : « Je pense que cela aura un impact sur la tenue de route et le comportement sur les entailles. Je suis sûr que cela aura un impact sur l’équilibre. La sensation dans la voiture devrait être très différente », anticipe Ricciardo.
Ricciardo : « En Formule 2, nous verrons des courses passionnantes «
Si les pilotes vont devoir s’adapter, Ricciardo ne s’attend pas à ce que le début de la saison soit plus turbulent. « Je pense que nous, les pilotes, sommes assez bons pour être là plus ou moins tout de suite », dit le pilote de 32 ans.
Plus de jours d’essais : les pilotes pourront s’adapter rapidement
Nous allons nous améliorer au fur et à mesure de l’avancement de la saison, parallèlement au développement des voitures. L’année dernière, avec le recul, c’était assez difficile pour moi avec seulement un jour et demi dans la voiture avant le début de la saison. Avec trois jours lors des essais hivernaux, c’est tout de même le double. Ça devrait donc aller ».
Les essais se dérouleront du 23 au 25 février à Barcelone et du 10 au 12 mars à Bahreïn. « Là-bas, la saison commence aussi une semaine plus tard. Cela aide. Le premier week-end de course sera donc en quelque sorte un test prolongé pour nous tous ».
Le directeur de course de Ferrari, Laurent Mekies, avait souligné dans une précédente interview, à propos des nouvelles voitures et du retour de l’effet de sol : « L’équilibre est plus difficile, la différence entre haute et basse vitesse est plus difficile. Je pense donc que ce sera plus difficile pour les pilotes au début ».
« Il sera intéressant de voir comment cela se répercutera sur les performances des pilotes. Nous avons vu par le passé des pilotes très à l’aise avec un règlement et plus en difficulté avec un autre ou avec les pneus. «
