lundi, décembre 23, 2024
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Retour en arrière : Quand les lancements de Formule 1 sont soudain devenus moches

En 2014, le monde de la Formule 1 attendait avec impatience les nouvelles voitures hybrides, mais l’attention s’est soudain portée uniquement sur les nez moches

La saison de lancement de la Formule 1 est connue pour ses grandes surprises, qu’il s’agisse d’idées de design individuelles comme le puits en F ou de tendances indésirables comme les capots de moteur en forme d’aileron de requin.

Mais maintenant que le compte à rebours pour dévoiler les voitures de 2024 bat son plein, il est peut-être temps de repenser au moment, il y a dix ans, où le règlement de la Formule 1 a ouvert la porte aux voitures peut-être les plus laides que l’on ait jamais vues.

C’était le début de l' »ère hybride » tant vantée, qui devait être centrée sur l’introduction du groupe motopropulseur le plus avancé technologiquement du sport. Au lieu de cela, nous nous demandions pourquoi les voitures de Formule 1 avec leur nez avaient toutes une apparence si étrange.

Cette tendance en matière de design était due à une modification importante du règlement, par laquelle la FIA a tenté de supprimer une caractéristique de design qui s’était imposée à l’époque du règlement précédent.

En effet, les concepteurs avaient auparavant essayé de relever le nez le plus haut possible afin d’améliorer le comportement de l’écoulement. Mais cela a conduit à un autre cauchemar esthétique : les nez étagés ont défiguré les voitures de Formule 1 en 2012. L’association faîtière avait espéré qu’une telle situation ne se reproduirait plus.

Mais lorsque la FIA a voulu éliminer ce problème, elle en a créé un nouveau : McLaren, Force India, Sauber, Toro Rosso, Williams et Caterham ont tous présenté des solutions de nez avec une pointe étroite et allongée, qui semblaient plutôt ridicules – mais qui apportaient clairement quelques avantages en termes de performance.

La comparaison entre la Ferrari F138 de l’année précédente et la F14T de 2014 montre à quel point les propositions devaient avoir un impact non seulement sur le design du nez, mais aussi sur d’autres aspects du design de la voiture.

La FIA souhaitait abaisser la pointe du nez pour des raisons de sécurité et a tenté de faire passer cette idée dans le règlement.

Les règles exigeaient que le bord inférieur de la pointe ne soit pas à plus de 185 millimètres au-dessus du plan de référence et qu’il ne dépasse pas de plus de 250 millimètres, tandis que d’autres restrictions de volume étaient ajoutées à un point situé à 50 millimètres derrière la pointe.

Les sept équipes qui avaient toutes opté pour le vilain nez ont vu ces restrictions et ont rapidement compris qu’elles pouvaient réduire certaines des pertes associées en affinant la pointe du nez, ce qui offrirait au flux d’air un débit plus souhaitable.

Le seul défi était maintenant de réussir le crash test avec une structure beaucoup plus courte, car le bout du nez allongé n’offrirait pas le même ralentissement qu’une alternative plus large.

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