lundi, novembre 25, 2024
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Question aux pilotes de MotoGP : une association de pilotes est-elle nécessaire ?

Doit-il y avoir aussi une association de pilotes en MotoGP, peut-être présidée par Valentino Rossi ? – Les pilotes soulignent l’importance de la commission de sécurité

En MotoGP, il y a d’une part l’association des constructeurs MSMA et l’association des teams IRTA ainsi que la fédération mondiale FIA et le promoteur Dorna. Mais il n’y a pas de représentation des pilotes. La situation est différente en Formule 1, où la GPDA existe depuis des décennies.

Le président de la GPDA est actuellement l’ex-pilote de course Alexander Wurz. Les autres directeurs sont Sebastian Vettel et George Russell. Au sein de la GPDA, les pilotes peuvent se concerter sur des sujets importants et mettre leurs revendications sur la table d’une seule voix.

Une telle association de pilotes devrait-elle également exister dans le championnat du monde de moto ? Éventuellement avec Valentino Rossi comme président ? « À mon avis », dit le vétéran Andrea Dovizioso, « la commission de sécurité est très bonne. Elle a apporté beaucoup d’avantages. « 

« Logiquement, on peut toujours faire mieux. La commission de sécurité peut également être améliorée, mais elle est productive. Il est vrai que nous n’avons pas de réunions de managers et que nous ne parlons pas toujours de choses importantes. Parfois, nous ne parlons qu’en tant que pilotes ».

« Nous pourrions faire mieux, mais à mon avis, la commission de sécurité a toujours été très positive et productive ». Le fait que Rossi, avec son expérience et son influence, puisse servir de porte-parole aux pilotes a été un sujet récurrent ces dernières années.

Mais Rossi a toujours refusé à l’époque où il était actif. « Je peux comprendre Valentino », estime Dovizioso. « Je peux comprendre qu’il fasse ce dont il a envie pour s’amuser. Il ne s’arrête pas à ce genre de choses. « 

Chaque week-end de course, la commission de sécurité se réunit le vendredi en fin d’après-midi. La présence n’est pas obligatoire. Certains pilotes y participent régulièrement, d’autres plus rarement. Une telle réunion d’une commission de sécurité n’existe par exemple pas en Formule 1.

« Je pense », estime Pol Espargaro, « que nous sommes dans une meilleure position que la Formule 1. Nous avons la commission de sécurité. Je ne pense pas que les pilotes de Formule 1 aient leur mot à dire. Nous sommes beaucoup plus impliqués. Je ne sais pas si ce serait une bonne idée de copier la Formule 1 »

« Ce serait bien sûr une bonne chose que le championnat ait un leader qui comprenne les problèmes des pilotes. Il ne s’agit pas de se plaindre, mais de parler d’une seule voix. Ce serait bien ».

Mais selon Marc Marquez, ce serait un sujet « complexe » dans la pratique : « Il serait difficile que nous ayons tous le même avis. Quelqu’un doit bien sûr prendre des décisions. Nous avons la commission de sécurité où nous pouvons discuter. « 

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