Le débat sur les pénalités de temps dans le football existe depuis longtemps et a déjà été testé. Le carton bleu pourrait désormais être introduit, mais rien n’a encore été décidé. Et la FIFA a encore clarifié sa position dans la soirée.
Selon le rapport, les tests pourraient commencer dès cet été, mais pas dans les grands championnats ou les grands tournois. Le journal a toutefois évoqué la FA Cup et la FA Cup féminine, notamment parce que la fédération anglaise envisagerait de mettre ces deux compétitions à disposition de l’expérimentation sur une base volontaire.
Rien n’a encore été officiellement confirmé. La FIFA a également réagi au rapport en soulignant que les rapports sur « le soi-disant carton bleu au niveau de l’élite n’étaient pas corrects » et a précisé sa position dans ce contexte : « Toute expérience, si elle est mise en œuvre, devrait se limiter de manière responsable à des tests dans des divisions inférieures. «
Des expériences de pénalités de temps ont déjà été menées dans des divisions inférieures, y compris en Allemagne. Ainsi, la Fédération bavaroise de football (BFV) avait réintroduit les pénalités de temps chez les adultes en 2022/23 dans le football amateur et en avait tiré un bilan positif à la fin. Selon la BFV, la mesure a été bien accueillie par les clubs, les arbitres et les joueurs, notamment parce qu’elle a entraîné une baisse des expulsions et donc des suspensions de match. Mais il y a aussi des voix critiques, comme celle de Christian Streich, qui a déclaré qu’il n’avait « pas besoin de ça ».
Les cartons jaunes et rouges existent depuis la Coupe du monde de 1970 au Mexique, le carton jaune et rouge, avec une suspension de match plus courte, a été introduit en 1991.
Une autre nouveauté ? Seul le capitaine peut désormais être auditionné
Outre le carton bleu, il est également prévu qu’à l’avenir, seul le capitaine puisse s’adresser à l’arbitre en cas de décision controversée – une approche déjà pratiquée avec succès dans le rugby. Cela devrait permettre d’éviter la formation de meutes. De manière générale, il s’agit pour les gardiens des règles d’améliorer le comportement des joueurs et des officiels et d’accroître le respect envers les officiels de match. Les projets avaient déjà été dévoilés en novembre, mais ils semblent désormais plus concrets.