dimanche, décembre 22, 2024
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Pourquoi Seoane a raison de s’inquiéter

Lors de la défaite flatteuse 2-3 à Bergame, le Bayer montre des faiblesses flagrantes et l’entraîneur Gerardo Seoane une réaction presque trop tardive.

Seoane était mécontent. Vraiment mécontent. Car malgré la courte défaite (mais seulement) du point de vue du résultat, le Bayer s’en était sorti non pas avec un œil au beurre noir, mais plutôt avec une légère commotion cérébrale, lors du match 2-3 à l’Atalanta Bergame.

Le capitaine et gardien Lukas Hradecky a été le seul à permettre au Werkself de ne pas gâcher complètement ses chances de qualification pour les quarts de finale dans le premier quart d’heure qui a suivi la pause. « En deuxième mi-temps, nous avons eu un début difficile. Nous avons dû remercier Lukas de nous avoir permis d’en rester au score de 3-1 », a reconnu Seoane.

Ce n’est que lorsque l’entraîneur a réagi à l’impuissance de Leverkusen à l’heure de jeu en passant à un 3-5-2 avec le défenseur central Odilon Kossounou, qui a remplacé l’avant-centre Lucas Alario, que le Bayer a atteint une certaine compacité. « Ensuite, nous nous sommes un peu repris », a constaté Seoane.

Mais il reste à voir si un 3-5-2 est vraiment la solution au match retour, que le Bayer doit gagner. A Bergame, il s’agissait plutôt d’un dernier recours pour éviter une grave chute du système.

Le fait que Moussa Diaby ait réduit le score à 2:3 après le changement grâce à une performance individuelle de classe n’a fait que masquer au tableau d’affichage la nette infériorité de Leverkusen. Certes, le Bayer conserve ainsi une chance réaliste de se qualifier pour les quarts de finale au match retour, plus par chance que par compétence. Mais l’échec collectif, au sens propre du terme, donnera à Seoane un mal de tête encore plus grand.

Dès l’aéroport de Bergame, il s’est longuement penché sur la question avec l’entraîneur adjoint Patrick Schnarwiler et les analystes Marcel Daum et Simon Lackmann, puis avec le directeur sportif Simon Rolfes. Trouver une solution pour le match retour est une tâche complexe. Pour cela, même le retard d’une heure et demie du vol de retour n’a probablement pas suffi.

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