mercredi, décembre 25, 2024
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Perez se plaint d’un « problème fondamental » sur sa voiture après un nouvel échec en Q1

Sergio Perez sort de la Q1 pour la cinquième fois de la saison 2024 de Formule 1 – Après avoir pris la 16e place sur la grille, il déplore un problème fondamental sur sa Red Bull

Encore une élimination en Q1 pour Sergio Perez, déjà considéré comme un homme compté chez Red Bull, encore une fois rien que de la frustration et des devinettes. Où est passée la forme qui faisait encore du Mexicain un candidat potentiel au championnat du monde au printemps 2023 ? Perez, mis sur la défensive, se fait plus explicite après ce nouvel échec en qualifications.

« Je pense que nous avons un problème fondamental avec la voiture en ce moment. Elle ne fonctionne tout simplement pas pour moi », a déclaré le pilote de 34 ans après son cinquième échec en Q1 cette saison dans une voiture avec laquelle Max Verstappen sera très probablement champion du monde. Amer.

« Pour l’instant, nous consacrons toute notre énergie à essayer de réparer cela plutôt que de faire des compromis. Nous essayons beaucoup de choses pendant les week-ends. C’est là qu’il devient difficile que quelque chose fonctionne ».

Toutes les expérimentations n’ont pas abouti lors des qualifications de Las Vegas. « C’est incroyable, ça ne va nulle part. Je n’ai pas trouvé d’adhérence », a réagi Perez dans le cockpit à l’annonce de son ingénieur de course Hugh Bird.

« Notre principal problème, ce sont les virages lents. Il nous manque simplement beaucoup de rythme, c’est notre principal problème », a-t-il déclaré après les qualifications. Le fait que Red Bull roule à Las Vegas avec un aileron arrière de compromis ne facilite pas les choses pour Perez.

La situation est-elle démoralisante, d’autant plus que Perez se bat pour son cockpit malgré un contrat valable jusqu’en 2025 ? « Bien sûr, ce n’est pas idéal », dit-il. « Vous voulez être là-haut [au sommet], surtout si vous savez ce que vous pouvez faire ».

« Mais si vous n’avez pas l’adhérence nécessaire sous les pieds, c’est vraiment difficile. Et puis on est plus sujet aux erreurs et à ce genre de choses ».

Y a-t-il encore de l’espoir pour la course ? « Il y aura une forte usure des pneus », pense Perez. En raison de son abandon précoce, il lui reste encore un train de pneus tendres.

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