samedi, janvier 4, 2025
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Nouvelle voiture, nouveau copilote, même objectif : Al-Attiyah attaque avec Dacia

Nasser Al-Attiyah a remporté le premier rallye avec la nouvelle Dacia Sandrider et arrive au Dakar en champion du monde – Son copilote est également nouveau cette année

L’année dernière, le Rallye Dakar ne s’est pas déroulé au goût de Nasser Al-Attiyah. Après divers problèmes techniques avec sa Prodrive Hunter, le quintuple vainqueur du classement général est parti frustré. Il s’agit de son premier abandon depuis 2017.

Malgré cela, les choses se sont arrangées. Al-Attiyah a disputé la suite de la saison du championnat du monde des rallyes-raids avec le Hunter. Il a remporté l’Abu Dhabi Desert Challenge et le Rallye du Portugal.

Lors du Desafio Ruta 40 en Argentine, Al-Attiyah a dû s’incliner de justesse devant la Toyota de Yazeed Al-Rajhi et Timo Gottschalk. C’était aussi le dernier rallye du Prodrive Hunter.

Au cours de l’année, Al-Attiyah a effectué quelques essais avec la nouvelle Dacia Sandrider. Lors du Rallye du Maroc, sa première participation à une course a été un succès total. Al-Attiyah s’est imposé devant son coéquipier Sébastien Loeb.

Grâce à ce résultat, le pilote de 54 ans a également été couronné champion du monde des rallyes-raids pour la troisième fois consécutive. « La victoire au Maroc et ce titre de champion du monde dès la première course avec Dacia ! Nous n’aurions vraiment pas pu rêver mieux », se réjouit Al-Attiyah.

« La saison 2024 n’a pas forcément été facile après notre retrait du Dakar. Nous avons maintenant corrigé cela. Je suis très satisfait de notre performance. Nous allons continuer à développer le Sandrider pour arriver au sommet du Dakar ».

Car l’objectif d’Al-Attiyah en Arabie saoudite est clair : « Nous allons essayer de gagner dès la première année. Je suis heureux de faire partie de la famille Dacia. Nous semblons être sur la bonne voie «

Il ne reste plus que quelques petites choses à régler avant de passer à la phase suivante. Le Rallye du Maroc a été une agréable surprise, même pour moi, car c’était la première fois que nous participions avec le Sandrider ».

« La voiture fonctionne très bien. Nous avons eu l’occasion de venir trois fois au Maroc pour des tests. Nous essayons de recueillir le plus d’informations possible afin de faire les choses correctement lors du Dakar. «

Boulanger passe de Peterhansel à Al-Attiyah

Pour Al-Attiyah, ce n’est pas seulement la voiture qui est nouvelle, mais aussi le copilote. Après le dernier Dakar, il s’est séparé de Mathieu Baumel. Ils avaient travaillé ensemble au cours des dix dernières années.

Avec Baumel, Al-Attiyah a remporté quatre de ses cinq victoires sur le Dakar. Désormais, Edouard Boulanger est son nouveau copilote. Le Français a travaillé avec Stéphane Peterhansel ces dernières années et a remporté le classement général en 2021.

Les derniers mois ont montré que ce nouveau partenariat fonctionne à merveille. En effet, depuis l’Abu Dhabi Desert Challenge, Boulanger faisait office de navigateur pour Al-Attiyah. « Ce n’est pas un nouveau chapitre, mais un nouveau livre qui s’est ouvert pour moi cette année «

« Changer d’équipe, de pilote, de voiture, d’environnement et de langue n’a pas été une mince affaire », explique Boulanger. En effet, il parlait français avec Peterhansel dans le cockpit, alors qu’il communique désormais en anglais.

« La culture aussi est différente, car un Qatari n’a rien de commun avec un Français en termes de mode de vie et d’histoire », s’amuse Boulanger. « J’ai dû me réorienter et repartir de zéro ».

« J’ai vécu beaucoup d’émotions cette année, mais je n’en garde que de bons souvenirs. Ce titre de champion du monde est le couronnement d’une superbe saison avec Nasser. Ce n’était pas une saison facile, même si sur le papier nous n’avons pas fait d’erreurs, ni Nasser ni moi ».

« La concurrence était rude, avec Sainz, De Mevius, Moraes et Al-Rajhi. C’était intense ! C’est fantastique de commencer l’aventure Dacia de cette manière. Cela donne un vrai coup de pouce à l’équipe pour les mois à venir. Mais le fait que nous ayons gagné au Maroc n’a pas d’importance. Le Dakar est toujours une épreuve extrêmement longue et exigeante. «

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