Où est passé le vieux spécialiste de Monaco Daniel Ricciardo ? Avec une 13e place en Principauté, l’Australien n’a pas été à la hauteur des attentes en 2022
Pour la deuxième année consécutive, le pilote McLaren Daniel Ricciardo s’est incliné lors du week-end de course à Monaco, alors que le légendaire circuit de la Principauté était connu dans le passé comme son circuit préféré.
Si en 2016, il avait remporté une victoire qui lui semblait acquise uniquement à cause d’une erreur de ses mécaniciens Red Bull lors d’un changement de pneus, deux ans plus tard, il a pu se racheter en dominant tout le week-end et en se proclamant vainqueur de Monaco de manière amplement méritée, malgré un grave problème au moteur.
L’an dernier, alors qu’il participait au premier Grand Prix de Monaco pour McLaren, il avait pourtant été battu à plate couture par son coéquipier Lando Norris. Alors que le Britannique était même monté sur le podium, Ricciardo n’avait terminé que douzième, mais ce qui était encore plus dur, c’est qu’il avait même été dépassé par son coéquipier.
Cette saison encore, la course en Principauté ne s’est pas beaucoup mieux passée pour l’Australien. Alors que Norris a marqué de précieux points pour l’équipe en terminant sixième et en réalisant le meilleur tour en course, Ricciardo n’a pu faire mieux qu’une treizième place, à environ 45 secondes de son coéquipier.
Il s’est donc montré frustré après la course : « Il n’y a pas grand-chose à dire. Il s’est passé beaucoup de choses sans qu’il ne se passe vraiment rien », marmonne-t-il. « Je pense qu’en fin de compte, ce n’était pas un week-end très fort et nous n’étions pas assez rapides pour attaquer les autres pilotes. C’était juste délicat ».
Dans un premier temps, Ricciardo a toutefois vu une grande opportunité lorsque l’averse s’est abattue sur la Côte d’Azur juste avant la course : « J’ai ri quand j’ai vu ces conditions. Quand on est en pole position, on ne le veut évidemment pas, mais quand on part en 14e position comme moi, on voit ça comme une opportunité favorable. Et c’est assez rare à Monaco, puisque tout dépend normalement des qualifications »
Ricciardo s’est fait doubler deux fois en piste
Nous sommes arrivés à un point où nous devions essayer de tenir et de passer directement en slicks. J’ai pu retenir Gasly pendant quelques tours, mais ensuite je ne l’ai plus vu à la piscine et je me suis dit : ‘Ok, je pense qu’il est à côté de moi dans l’angle mort’. Mais même s’il ne m’avait pas eu là, il serait probablement passé quelques virages plus tard ».
« J’ai donc essayé de choisir mes combats », poursuit Ricciardo. « Je me suis simplement dit : ‘Si nous mettons les slicks au bon moment, nous pouvons peut-être gagner cinq, six ou sept secondes en un tour’. C’est tout ce à quoi je pensais. «
Ricciardo : n’avait en tête que la stratégie d’Hamilton de 2016
Au 18e tour, l’Australien a finalement été l’un des premiers pilotes à passer en pneus durs, mais il n’a pas pu gagner beaucoup de terrain, ce qui l’a maintenu en 14e position après ajustement de l’arrêt au stand, ne profitant par la suite que de l’abandon de Kevin Magnussen.
« J’avais une certaine envie de mettre en place cette stratégie, simplement parce que Lewis me l’avait fait en 2016 et que cela avait fonctionné pour lui. J’ai toujours eu cela en tête », explique Ricciardo. « Bien sûr, j’aurais aimé obtenir un bon résultat rapidement, mais nous en étions loin ce week-end. «
Quand on lui parle plus précisément de la course de 2016, il se remémore ses souvenirs : « C’était il y a si longtemps, mais ça ne fait en fait que six ans. Je me sens encore assez frais, mais les deux dernières années ici ont été assez éloignées de ce genre de résultats ».
