Julian Nagelsmann (35 ans) a eu un « apprentissage » et veut donc aborder la nouvelle saison du FC Bayern différemment.
Avec une blague, Julian Nagelsmann a souligné jeudi midi à quel point l' »apprentissage » des semaines, des mois et des erreurs passées fonctionnait déjà bien pour lui. « Je ne parle pas de joueurs d’autres clubs », a dit en riant l’entraîneur du Bayern, en parlant de Konrad Laimer, son joueur préféré du RB Leipzig.
La semaine dernière encore, Nagelsmann s’était défendu d’avoir parlé ouvertement de Harry Kane, ce qui avait suscité des critiques dans le nord de Londres. Ou encore sa question amusante sur la provenance de l’argent de Barcelone pour Robert Lewandowski et consorts
Moins d’adaptation à l’adversaire, plus de concentration sur son propre jeu
Si Nagelsmann continue de donner son avis, il semble vouloir prendre un peu plus de recul. Et cet « apprentissage » ne concerne pas seulement son travail de relations publiques, mais aussi et surtout celui sur le terrain. « Nous avons un peu changé », a expliqué le joueur de 35 ans avant de préciser : « Nous ne voulons plus être trop variables ». En d’autres termes : moins d’adaptation à l’adversaire, plus de concentration sur son propre jeu.
Il a souvent été reproché à Nagelsmann, notamment au cours de la modeste deuxième partie de saison, d’avoir trop souvent modifié son propre système et d’avoir alterné entre une défense à trois et une défense à quatre. « Nous avons ajusté certaines choses et nous avons eu un apprentissage par rapport à la saison dernière ».
De toute façon, ce sera différent
Les choses seront de toute façon différentes sans la machine à marquer Lewandowski, même si la première apparition en match officiel lors de la Supercoupe à Leipzig (5:3) a fourni des enseignements tout à fait profitables. « Bien sûr, il y avait des choses que nous pouvions mieux faire en deuxième mi-temps », trois buts encaissés étant finalement plus qu’un « dommage collatéral ».
C’est justement pour cette raison que Nagelsmann a trouvé « ce match » exceptionnel du point de vue de l’entraîneur « parce que tu as pu en tirer beaucoup. C’était une comparaison très intéressante entre les choses que nous n’avons pas bien faites l’année dernière, que nous avons ensuite très bien faites en première mi-temps – et qui ont en partie régressé en deuxième mi-temps. Mettre cela en évidence dans la vidéo était, je pense, très précieux pour les joueurs, et de toute façon pour nous, les entraîneurs ».
C’est avec « beaucoup de joie » que lui et son équipe abordent désormais, selon leurs propres dires, la nouvelle saison qui débute vendredi soir  ; à Francfort. « Ce sera exigeant », sait Nagelsmann. « Jouer à Francfort, ce n’est pas facile ».
Si l’apprentissage se poursuit ainsi, l’accent ne sera de toute façon pas mis sur l’Eintracht.