On pourrait penser que l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi, passe des journées plutôt relax sur la Côte d’Azur. Mais chez l’actuel troisième de la Ligue 1, les choses se sont gâtées en début de semaine, comme l’a rapporté le journal sportif français L’Equipe et comme De Zerbi l’a partiellement confirmé lors de la conférence de presse de vendredi contre Toulouse. Après la défaite 3-1 chez le Stade de Reims, candidat à la relégation, samedi, et la perte de la deuxième place du classement au profit de l’AS Monaco qui en a résulté, l’Italien avait dénoncé certains joueurs devant l’équipe réunie.
Le défenseur Pol Lirola avait notamment été durement touché. « Personne ne voulait de toi dans ce club l’été dernier. J’étais le seul à croire en toi. Et tu me remercies en défendant de cette manière ? Tu veux que j’échoue ? », a déclaré l’ancien entraîneur de Brighton.
Selon les médias français, l’homme de 45 ans aurait ordonné aux professionnels de passer la nuit sur le terrain du club le samedi soir et d’annuler les jours de repos du dimanche et du lundi. Lorsque De Zerbi a refusé d’entraîner l’équipe le lundi parce que « l’attitude » n’était pas bonne, une mutinerie des joueurs s’en est suivie.
Ce n’est qu’après un entretien d’une heure avec le directeur sportif Medhi Benatia que les joueurs seraient revenus sur le terrain d’entraînement. Mais Benatia n’aurait pas non plus été d’accord avec la prestation contre Reims. « Contre ce Reims, avec votre niveau et votre formation, vous auriez dû gagner, même sans un entraîneur pour vous diriger », aurait déclaré l’ancien défenseur du Bayern (29 matchs de BL).
De Zerbi s’est exprimé vendredi pour la première fois de manière un peu ironique sur les incidents : « Je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille, car j’aime les controverses (…) J’ai passé un très mauvais moment cette semaine ». Que ce genre de choses se produise, c’est quelque chose « qui arrive dans tous les clubs, mais à Marseille, ça sort », a déclaré l’entraîneur de l’OM. Il a indiqué savoir qui avait parlé à la presse et a déclaré : « Je passe pour un criminel, mais je n’en suis pas un. Il y a des parties qui ne sont pas vraies «
En plus de De Zerbi, Neal Maupay s’est également exprimé sur la brouille : « Il est inévitable qu’après de mauvaises performances, les choses doivent être réglées, comme dans une famille. Mais nous sommes tous derrière lui ». L’attaquant a rejeté l’accusation de refus d’entraînement : « Il n’a jamais été question de cela ».
Face à la presse, le joueur de 28 ans a toutefois confirmé que « quelque chose a été dit dans ce sens ». Mais il serait « stupide » de faire une telle chose à sept jours de la fin du championnat. L’ancien attaquant de Brighton & ; Hove Albion a réaffirmé la réconciliation entre l’équipe et l’entraîneur : « Nous sommes venus ici parce que nous connaissons l’entraîneur. Il est tellement passionné, il veut atteindre nos objectifs.
Nous verrons dimanche si les vagues se sont vraiment apaisées sur la côte sud de la France. Toulouse se rendra au Stade Vélodrome pour éviter une quatrième défaite consécutive. Les Toulousains comptent un point de retard sur leur concurrent Monaco et 22 points sur le Paris Saint-Germain, en tête du classement.