Deux Australiens sont accusés par la police d’avoir influencé illégalement des matchs de la League of Legends Pro League (LPL) chinoise – ils seront jugés en septembre.
En Australie, deux hommes ont été inculpés pour avoir manipulé des matchs de la League of Legends Pro League (LPL) chinoise. La police accuse les deux hommes de 25 ans d’avoir arrangé et truqué plusieurs matchs.
Le communiqué de presse officiel de la police de Victoria indique que « les enquêteurs de la Sporting Integrity Intelligence Unit (SIIU) ont convoqué et inculpé deux hommes dans le cadre d’une enquête sur des activités de paris suspectes dans une ligue eSport ».
L’enquête a débuté après que la police ait reçu « des informations d’une agence de paris sur des activités concernant une série de matchs de la League of Legends Pro League le 8 juin dernier ».
« Délits importants assortis de lourdes peines «
Les deux hommes ont été inculpés de deux infractions distinctes. Dans un cas, pour « délit d’utilisation d’informations relatives à des comportements de corruption à des fins de paris ». Le second accusé est en revanche accusé d’avoir « influencé le résultat de paris sur un événement ».
Le commissaire aux affaires criminelles Wayne Woltsche rapporte en outre dans le communiqué de la police  ; que la popularité croissante de l’eSport entraîne une augmentation du « nombre de personnes qui tentent d’exploiter les systèmes à leur propre avantage ».
Le département de la police de Victoria, spécialisé dans l’intégrité sportive, a enquêté et révélé plusieurs scandales de paris dans l’eSport par le passé. Il s’agissait notamment de l’arrestation et de l’inculpation de joueurs professionnels de Counter-Strike en 2019 et 2020.
Woltsche affirme que cela reste « un domaine prioritaire » pour l’unité et souligne : « Il est important que les gens comprennent qu’il s’agit de délits importants, assortis de lourdes peines. Ces inculpations montrent que nous prenons au sérieux tous les rapports d’activités suspectes ».
Les accusés ont été convoqués au Melbourne Magistrates’ Court le 26 septembre. Jusqu’à dix ans de prison peuvent être prononcés comme peine pour les deux hommes.
