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Les problèmes défensifs du Bayern et les autres raisons de la défaite 2-4

Après la défaite à Bochum, il y a beaucoup de choses à éclaircir à Munich, tant sur le plan tactique que personnel. Les pertes de balle trop faciles, une défense qui a coûté 157,5 millions d’euros – et David Alaba, transféré gratuitement – sont au centre de l’attention.

C’est déjà quelque chose de spécial quand le FC Bayern perd 2:4. D’autant plus lorsque cela se produit en Bundesliga et de surcroît contre un promu. De telles défaites ne font pas seulement mal, elles vont à l’encontre de l’image et des exigences de la Säbener Straße. Une telle défaite nécessite beaucoup de discussions et de travail. Il en va de même pour cette fois-ci

L’avance en tête du classement a certes fondu de neuf à six points, mais elle reste confortable. En revanche, le problème est que la défense bavaroise révèle une nouvelle fois des lacunes criantes. Sur le plan individuel, Dayot Upamecano s’est à nouveau distingué à Bochum. L’ex-Leipzig, qui a coûté 42,5 millions d’euros, ne parvient que trop rarement à atteindre le niveau requis.

Si l’entraîneur Julian Nagelsmann l’avait sorti du terrain plus tôt, Corentin Tolisso s’étant échauffé dès le milieu de la première mi-temps, Upamecano aurait été complètement sanctionné. Il ne fallait pas s’attendre à encaisser trois buts en l’espace de six minutes avant la pause. C’est pourquoi il s’en est voulu à l’issue de la rencontre : « J’aurais dû réagir plus vite, changer plus rapidement ».

Ce que signifie un deuxième six dans le système Nagelsmann

La question qui s’est généralement posée par la suite est de savoir pourquoi Nagelsmann est passé d’une défense à trois à une défense à quatre et pourquoi il a renoncé à un deuxième sixième. Le joueur de 34 ans ne voulait pas sacrifier un offensif. Un deuxième sixième aux côtés de Joshua Kimmich aurait été, pourrait-on penser, important pour la transition défensive.

Un deuxième milieu de terrain central ne signifie pas nécessairement qu’il y a deux six derrière le ballon. En effet, le système de Nagelsmann prévoit que Tolisso monte en cas de possession de balle et que la ligne de quatre derrière Robert Lewandowski se transforme en une ligne de cinq. Ainsi, en cas de contre-attaque adverse, il ne resterait qu’un six derrière le ballon.

Mais : un deuxième sixième aurait peut-être pu éviter ces pertes de balle faciles qui mènent aux contres. Parce que la construction du jeu est plus structurée et plus régulière – comme on a pu le voir en deuxième mi-temps et comme Nagelsmann l’a expliqué après le match.

157,5 millions d’euros pour trois défenseurs – mais Alaba manque

En outre, outre les erreurs d’Upamecano, la qualité individuelle des autres défenseurs est également remise en question. Lucas Hernandez, un travailleur acharné et un combattant engagé dans les duels, a besoin d’un leader à ses côtés. Niklas Süle, qui parle allemand et qui est au club depuis le plus longtemps parmi les défenseurs, pourrait donner des ordres. Mais il lui manque le charisme et la capacité à diriger.

Quant à Benjamin Pavard, à qui l’on prête également le rôle de défenseur central, on constate en interne qu’il n’évolue pas. Upamecano, Hernandez et Pavard ont d’ailleurs coûté ensemble 157,5 millions d’euros de transfert. Le départ de David Alaba pour le Real Madrid fait encore mal, il manque à l’équipe

Mais l’Autrichien ne sera pas non plus présent mercredi à Salzbourg, lorsque la phase à élimination directe de la Ligue des champions débutera pour le FC Bayern. On espère en interne que le 4-2 à Bochum aura été un dernier coup de semonce au bon moment – et non un problème fondamental.

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