Quelles infractions au règlement ont entraîné les amendes les plus élevées de la saison de Formule 2024 et quels pilotes et équipes en sont responsables
Une déclaration irréfléchie de Yuki Tsunoda a valu au pilote de Racing Bulls l’amende la plus salée de la saison 2024 de Formule 1 : Après un incident avec l’homme de Sauber Guanyu Zhou dans la voie des stands, Tsunoda avait crié à la radio en Autriche que « ces types sont sacrément arriérés ». Et cette infraction au Code sportif international de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) lui a coûté cher.
Les commissaires sportifs ont infligé une amende de 40.000 euros, dont la moitié avec sursis, au cas où Tsunoda tiendrait à nouveau des propos similaires, ce qui n’a pas été le cas. Il s’en est donc tenu à une amende de 20.000 euros, la sanction individuelle la plus élevée de l’année.
Le pilote Ferrari Carlos Sainz arrive en deuxième position avec une amende de 25.000 euros, dont la moitié était également assortie d’un sursis. Au final, l’Espagnol a dû payer 12.500 euros pour avoir traversé la piste sans autorisation lors du troisième segment des qualifications à Singapour après son crash.
La troisième plus grosse amende de pilote a été infligée au pilote McLaren Lando Norris : il avait démarré lors de l’interruption du départ au Brésil alors qu’il aurait dû s’arrêter. Et comme les autres pilotes ont suivi l’exemple de Norris, un tour de formation supplémentaire a été imposé. Cela a coûté 5 000 euros à Norris, sans sursis.
Les plus grosses amendes des écuries de Formule 1 en 2024
Du côté des écuries de Formule 1, les trois premières amendes de l’année sont toutes dues à des obstructions lors des essais libres. Un cas particulièrement grave d’obstruction occupe ici la première place : le pilote Red Bull du vendredi, Isack Hadjar, a tellement gêné McLaren Norris lors des essais d’ouverture à Silverstone que Norris a dû freiner et quitter la piste pour éviter une collision.
Comme cet incident était « beaucoup plus grave » que d’autres incidents similaires, les commissaires sportifs ont infligé une amende de 20.000 euros à Red Bull. L’équipe a également indiqué qu’elle aurait dû mieux informer Hadjar de l’arrivée de Norris, ce que Red Bull a d’ailleurs reconnu.
Toujours lors de la première séance d’essais libres à Silverstone, Aston Martin a été sanctionné de 15.000 euros pour avoir bloqué le pilote Ferrari Charles Leclerc. Lors de la deuxième séance d’essais libres en Arabie Saoudite, 15.000 euros ont également été attribués à Lewis Hamilton pour avoir bougé devant Logan Sargeant, le pilote Williams. « S’il n’avait pas fait un écart, il y aurait eu un grave crash à haute vitesse », ont jugé les commissaires sportifs.
« Unsafe release » coûte cher aux équipes
Les incidents qui ont entraîné des amendes particulièrement élevées ne se sont pas seulement produits sur la piste, mais aussi dans la voie des stands. La sortie non sécurisée du pilote McLaren Oscar Piastri devant le pilote Red Bull Max Verstappen lors des qualifications de Monza a par exemple coûté 10.000 euros à McLaren. Pour un cas similaire avec Pierre Gasly en Chine – roue détachée comprise – Alpine a également dû débourser 10.000 euros.
Et Tsunoda apparaît à nouveau dans notre liste : Lors du Grand Prix du Canada, il était arrivé en retard pour l’hymne. Racing Bulls a reconnu plus tard : Tsunoda n’avait pas été envoyé à temps. La FIA lui a facturé 10.000 euros pour cela.
Perez le plus rapide lors du « flash » dans les stands
Avec une amende de 1.000 euros, Red Bull s’en est tiré à bon compte pour Sergio Perez. A Imola, le Mexicain avait dépassé de 9,8 km/h la limite de vitesse de 80 km/h dans les stands lors de la première séance d’essais libres, soit plus que n’importe quel autre pilote de la saison 2024 de Formule 1.
En revanche, Stroll à Monaco et Tsunoda au Brésil ont commis le plus petit dépassement du « radar » de la voie des stands, de 0,2 km/h chacun : coût : 100 euros chacun.
Au total, les commissaires sportifs ont infligé 2024 amendes d’un montant de 236.500 euros. En raison de certaines condamnations avec sursis, la totalité de la somme n’a pas dû être payée.