mercredi, juin 18, 2025
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Le vainqueur du programme Road to DTM 2025 n’est pas dans le peloton des pilotes DTM : quelle en est la cause ?

Elias Seppänen a remporté le titre ADAC GT Masters et le titre Road to DTM pour la deuxième fois en 2024 : pourquoi le passage au DTM n’a-t-il pas réussi malgré le soutien ?

Il y a un an, l’ADAC a lancé le programme Road-to-DTM dans le cadre de l’ADAC GT Masters afin de permettre aux jeunes pilotes talentueux de faire le saut vers le DTM. Dans la course au titre Road-to-DTM, c’est le pilote finlandais de Landgraf-Mercedes, Elias Seppänen, qui s’est imposé. Il a également été sacré champion de l’ADAC GT Masters pour la deuxième fois consécutive. Mais on cherche en vain le jeune homme de 21 ans dans le peloton DTM.

«Ces derniers mois, nous avons échangé de manière intensive et nous l’avons soutenu en multipliant les contacts», «C’est vraiment un grand pilote qui a bénéficié du programme Road-to-DTM. Mais je ne sais pas ce qu’il peut apporter de plus. Sans une certaine dot, il ne pourra probablement pas courir.»

Le vainqueur du classement Road-to-DTM sera exempté par l’ADAC des frais d’inscription de 98 000 ou 120 000 euros par véhicule en DTM, selon la date. Mais le budget pour une saison de DTM s’élève à environ 1,5 million d’euros par voiture. L’aide est-elle insuffisante pour que les équipes DTM puissent participer au Road to DTM ?

Pas de chance sans place dans l’équipe de pilotes d’un constructeur ?

«Je ne dirais pas ça comme ça, et finalement, ce n’est pas toujours une question d’argent pour intégrer le groupe des pilotes DTM», répond le directeur des sports mécaniques de l’ADAC. Qu’est-ce qu’il veut dire exactement ?

«Le but du DTM est en fait de ne pas avoir de pilotes payants, ou du moins pas autant», explique Voss. «Elias doit d’abord entrer dans cette phalange de pilotes d’usine. Pour cela, il faut un constructeur automobile qui dise: tu es si bon que je veux que tu fasses partie de mon équipe, quelles que soient les conditions. Et il semble qu’il n’en ait pas trouvé, malgré son talent.»

En 2025, Seppänen fera partie de l’équipe de pilotes Mercedes-AMG, mais uniquement dans le domaine du sport électronique. Le pilote géré par Bernd Schneider, qui, d’après ce que l’on entend, n’apporte pas d’argent, n’a pas été pris en compte dans l’équipe pour les courses réelles.

«Ça me ferait mal au cœur pour le garçon»

«Cela me ferait vraiment mal pour le garçon», dit Voss à propos du scénario qui semble maintenant se produire, à savoir que Seppänen ne trouvera pas de place chez un constructeur en 2025. «Il le mériterait vraiment. Il a réalisé de grandes performances en GT Masters.» Mais Seppänen «n’est certainement pas hors de vue, ni pour nous ni pour les constructeurs», promet Voss.

Néanmoins, on sait que les budgets consacrés au sport automobile sont actuellement en baisse chez de nombreux constructeurs, ce qui a également un impact sur le nombre de pilotes dans les équipes. Chez Mercedes-AMG aussi, il y a eu une réduction par rapport à l’année précédente.

AMG à propos du destin de Seppänen : « Il faut un ensemble cohérent »

Comment expliquer que Seppänen ne participe pas au DTM en 2025 malgré la promotion Road-to-DTM ? « Elias fait partie de la famille, il fait un excellent travail pour nous en tant qu’ambassadeur et aussi en tant que pilote de performance dans le domaine virtuel, et il a prouvé avec ses deux victoires en GT Masters qu’il peut être compétitif ici sur la plateforme », explique Stefan Wendl, qui dirige le département sport client chez Mercedes-AMG.

«Pour obtenir l’une de ces quatre places très convoitées dans nos voitures en DTM, il faut toutefois disposer d’un ensemble de compétences», précise-t-il. Ce qu’il veut dire par là ? «En plus des performances personnelles, de l’expérience et des succès que l’on doit apporter, l’ensemble des partenaires et des sponsors doit également être en adéquation.»

Ce n’est pas étonnant, car sans mécènes en coulisses, il est difficile de faire du sport automobile de nos jours : pour apparaître comme sponsor principal sur une voiture de DTM, peu d’entreprises paient plus de 400 000 euros par an. Il est donc presque impossible pour les équipes de monter un package DTM pour toute une saison sans le soutien de l’usine et la dot d’au moins un pilote.

Alors que son ancien coéquipier en GT Masters, Tom Kalender, a réussi ce saut à l’âge de 17 ans en devenant le plus jeune pilote de DTM de tous les temps chez Landgraf, on attend toujours l’annonce du programme de Seppänen pour 2025. Il a récemment participé à la série asiatique des Le Mans en février, et on dit qu’il aurait également eu une chance de monter dans le cockpit en ADAC GT Masters. Mais qu’est-ce qu’un troisième titre dans la série apporterait à l’homme d’Helsinki ?

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