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Le vainqueur du DTM Paul : « A 99% sur le Lausitzring » : quels sont ses projets ?

Comment Maximilian Paul, la surprise du DTM, veut décrocher un contrat d’usine Lamborghini et pourquoi la chaleur attendue au Lausitzring est un poison pour son bolide

Dans ces circonstances, d’autres engagements DTM après le match à domicile à Lausitz ne seraient pas réalisables pour Paul, car les week-ends sur le Sachsenring, à Spielberg et sur le Hockenheimring se chevauchent avec la série GT3 GT-Open.

Paul, qui a actuellement le statut de Young Professional au sein de l’équipe de pilotes de Lamborghini, filiale d’Audi, espère que son engagement dans la série GT-Open lui permettra de devenir un pilote d’usine à part entière.

« Lamborghini me soutient dans le GT-Open », explique Paul. « On a également décidé que je participerais à ce championnat. Si vous montrez ce que vous savez faire sur la piste et que vous êtes performant, vous avez la possibilité d’obtenir un contrat d’usine l’année suivante. Il faut donc que j’accélère et que je continue comme ça, et ça pourrait bien se présenter. « 

En effet, Paul et son coéquipier Lamborghini Pierre-Louis Chovet, qui a comme lui le statut Argent selon la classification FIA, ont récemment remporté deux victoires sur le Hungaroring et au Castellet. Ils se trouvent à la cinquième place du championnat avec 38 points de retard à huit courses de la fin.

Le fait qu’il fasse maintenant une nouvelle apparition en DTM sur le Lausitzring a été tout sauf un accouchement difficile, selon les indications de Paul. « Gottfried a dit directement après la victoire que nous allions aussi rouler sur le Lausitzring – il n’était donc pas question de négocier », dit-il en souriant.

Paul à propos du Lausitzring : « J’y vais sans grandes attentes « 

Mais Paul, qui a remporté de manière sensationnelle la course sous la pluie du Nürburgring dimanche dernier au sein de l’équipe Grasser en remplacement de Mick Wishofer, peut-il créer une nouvelle sensation en DTM le week-end prochain ?

Maximilian Paul lors de la victoire en GT Open au Castellet dans une Lamborghini Oregon

« Comme au Nürburgring, j’y vais sans trop d’attentes », explique Paul, qui ne sous-estime pas le niveau élevé du DTM. « Je ne suis pas un pilote régulier et l’équipe Grasser et moi-même ne sommes pas très bien préparés », explique-t-il en rappelant qu’ils n’ont disputé qu’un seul week-end ensemble.

C’est pourquoi il mise sur le test de quatre heures du jeudi. « Et peut-être qu’une bonne occasion se présentera et que nous serons rapides et que nous pourrons en profiter« , dit-il. Le Dresdois ne veut pas entendre parler d’un grand avantage à domicile : « Mon seul avantage, c’est que j’ai déjà beaucoup roulé sur ce circuit, y compris cette année. Mais personne n’y va sans préparation. « 

Pourquoi la Lamborghini n’aime pas les courses de chaleur

À cela s’ajoute le fait que le nouveau package Evo de la Lamborghini Huravan GT3 ne fonctionne pas de manière optimale lorsqu’il fait chaud – et les prévisions météorologiques annoncent des températures supérieures à 30 degrés. « Avec le nouveau modèle, il y a un petit problème au niveau de l’aspiration », explique Paul. « Comme elle est sur le toit, tu as toujours l’air chaud de la voiture qui te précède directement dans l’aspiration. Dans le sillage du vent, c’est toujours plus difficile et tu as un peu de perte de puissance. Et quand il fait chaud dehors, ça n’aide évidemment pas non plus. « 

Paul fait allusion à l’entrée d’air pour le moteur atmosphérique qui, sur le modèle précédent, était encore placée devant la roue arrière, comme sur l’Audi R8 LMS qui utilise la même plateforme.

Grâce à ce changement, la Lamborghini ne souffre plus de la chaleur dégagée par les freins avant et par la sortie du radiateur d’eau, mais elle a surtout besoin d’une voie libre. « Le mieux est de partir en pole position et de partir devant. Comme ça, tu n’as pas d’air chaud », sourit Paul.

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