Avec onze points d’avance, l’Inter Milan a abordé le match du lundi de Pâques contre le FC Empoli, un outsider évident, et a directement assumé son rôle de favori en pratiquant un football dominant. Après un bon centre de Barella, Lautaro Martinez a légèrement touché le ballon, mais Caprile s’est montré attentif et l’a repoussé de ses mains dans la cage du FCE. C’était à la 4e minute de jeu.
Une soixantaine de secondes plus tard, le gardien était battu, car Bastoni trouvait son coéquipier Dimarco au centre de la surface de réparation – et celui-ci reprenait de volée et marquait en bas à gauche pour une ouverture du score méritée (5e). L’international italien avait déjà permis de remporter le match aller (1-0) de manière remarquable.
L’ouverture du score des Nerazzurri était également méritée, car la pression était maintenue par la suite et le deuxième but forcé. Mais Thuram manquait de peu le ballon après une combinaison fluide et un centre de Mkhitaryan (16e), avant que Caprile, le gardien du FCE, n’intervienne du bout des doigts sur une frappe de Bastoni et ne dévie le ballon sur son poteau droit (19e). En outre, Lautaro Martinez s’est énervé après avoir reçu un service de Barella, mais il a manqué de précision dans la finition (23e).
Empoli se rebiffe
Mais ceux qui pensaient que l’équipe toscane, battue trois fois de suite 1-0 et donc reléguée au bas de l’échelle, était intimidée se trompaient. Soudain, l’underdog s’est mis à pousser avec courage, est resté stable défensivement et n’a plus rien laissé passer jusqu’à la pause.
La seule chose qui manquait ? Un tir à distance de Marin, bien repoussé par Audero dans la cage de l’Inter (27e). Le joueur de 27 ans avait d’ailleurs pu garder les buts milanais, car aucun risque n’avait été pris avec le gardien de l’équipe nationale suisse Sommer (cheville tordue pendant la pause internationale). L’ancien Munichois et ancien joueur de Gladbach était assis sur le banc, d’où il a vu Empoli continuer à pousser courageusement jusqu’au coup de sifflet de la mi-temps, mais sans trouver l’idée lumineuse pour égaliser. C’est ainsi que l’Inter, pour lequel le vétéran Acerbi était également titulaire après son acquittement pour racisme (« Ces jours ont été très difficiles – nous avons tous perdu »), a emporté le 1:0 à la pause.
Le joker Alexis pique rapidement
Après la reprise, l’Internazionale, qui avait fait match nul 1-1 contre le Napoli avant la trêve internationale et qui s’était dramatiquement incliné aux tirs au but contre l’Atletico Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions, a retrouvé sa domination. Sans toutefois briller.
Les joueurs de l’OM ont d’abord géré le 1-0, que Barella n’a pas réussi à transformer en 2-0 (52e), en se projetant vers l’avant et en se montrant solides en défense. Pavard a également manqué l’occasion de prendre l’avantage (65e), si bien qu’une fenêtre de 1:1 s’est brièvement ouverte pour Cambiaghi. Le professionnel du FCE a toutefois manqué son coup (67e). Il a fallu attendre la 81e minute pour que les deux jokers de l’Inter, Dumfries et Alexis Sanchez, qui venaient d’entrer en jeu, fassent ensemble le 2:0 décisif. Le premier a servi, le second a poussé sans humour (81e)
L’Inter Milan n’a pas encaissé de but pour la 19e fois de la saison grâce à Acerbi et ses coéquipiers, et a repris 14 points d’avance sur son rival et principal « poursuivant », le Milan, grâce à cette victoire 2-0 bien méritée. La situation d’Empoli, qui a perdu pour la quatrième fois consécutive sans marquer de but, est restée très compliquée.