dimanche, décembre 22, 2024
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Le rêve de huitième de finale du Rapid s’écroule à Arnhem

Le voyage du SK Rapid en Coupe d’Europe s’achève sur une défaite méritée 2-0 contre le Vitesse Arnhem. Malgré la victoire 2-1 à Vienne, les « vert et blanc » n’ont pas réussi à reproduire la performance de la première mi-temps du match aller et ont dû enterrer leurs rêves de huitième de finale.

Le rêve de Rapid de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Europe pour la première fois depuis 1997 n’est pas devenu réalité. Le club de Hütteldorf n’a pas pu profiter de sa bonne position de départ jeudi, il a concédé une défaite méritée 2-0 sur le terrain du Vitesse Arnhem en seizième de finale retour de la Ligue des Conférences Européennes et s’est encore incliné. Deux parties d’une triple charge ont ainsi été supprimées tôt au printemps, après avoir déjà échoué en quart de finale de la Coupe ÖFB.

La déception est énorme, cela fait très mal, tout le monde est au plus bas. Avec cette performance, nous ne méritions tout simplement pas d’être parmi les 16 derniers », a dû admettre l’entraîneur du Rapid Ferdinand Feldhofer. C’est justement l’ex-Rapidler Adrian Grbic qui a parachevé le faux départ des visiteurs après seulement trois minutes, Matus Bero (19e) marquant le but décisif peu après. Les deux fois, les Néerlandais ont eu beaucoup trop d’espace, le positionnement de la défense n’était pas du tout adapté, Eli Dasa a pu déclencher les buts par des passes.

« Ce n’était rien du tout « 

« Quand on prend des buts comme ça derrière, on n’a rien perdu en huitièmes de finale », savait Feldhofer. Son idée de miser sur une chaîne de trois joueurs n’a pas du tout fonctionné, l’insécurité était palpable, du moins pendant toute la première mi-temps. « Nous n’avions pas cette fraîcheur, cette présence physique pour tenir tête à l’adversaire dans les duels. Quand on voit les buts encaissés, cela n’a pas grand-chose à voir avec la tactique. Il faut simplement sécuriser l’espace, mieux défendre », a expliqué le joueur de 42 ans.

Après une phase initiale similaire à celle de Vienne, sauf que cette fois-ci les Néerlandais étaient meilleurs et ont réussi à marquer deux fois plus tôt, les joueurs ont fait leur autocritique, mais ils étaient aussi parfois désemparés. « Nous nous sommes mis dans une si bonne situation et nous la gâchons au bout de trois minutes. Ce n’était tout simplement rien », a déclaré le défenseur central Kevin Wimmer. Et le joueur offensif Marco Grüll d’ajouter : « Nous avons dormi pendant la première mi-temps, nous avons fait tout ce qu’on pouvait faire de mal, nous nous sommes plantés ».
En plus de cela, le Rapid n’a eu qu’une seule occasion en 95 minutes par Robert Ljubicic (18e), ce qui en dit long. « La deuxième mi-temps s’est améliorée, mais nous n’avons pas eu la force de frappe nécessaire pour nous créer des occasions », a déclaré Feldhofer. Le fait que des fans du Vitesse aient tiré un feu d’artifice devant l’hôtel de l’équipe du Rapid la veille du match après minuit n’était pas pertinent. « J’ai dormi comme un bébé, je n’ai rien remarqué », a déclaré l’arrière droit Thorsten Schick.

En revanche, le manque d’expérience a bien été un facteur, comme l’a également souligné Feldhofer. Le onze de départ du Rapid avait une moyenne d’âge de 23,4 ans, cinq joueurs sont encore autorisés à jouer pour l’équipe nationale des moins de 21 ans de l’ÖFB. « Les joueurs n’ont pas été habitués à une telle ambiance pendant longtemps, nous nous sommes trop laissés impressionner par l’atmosphère au début. Et nous sommes nombreux à n’avoir jamais joué un match aussi décisif en Coupe d’Europe, nous avons donc rendu un petit hommage ».

Pour ses débuts en Coupe d’Europe, le gardien Niklas Hedl n’était pas responsable de l’élimination. Le jeune homme de 20 ans avait été préféré au gardien de but unique Paul Gartler, qui n’était pas encore tout à fait en forme. Schick a fait son retour plus tôt que prévu, cela aussi par manque de bonnes alternatives. « La situation du personnel est connue. Je sais que certains joueurs auraient besoin d’une pause, mais la question ne se pose pas », explique Feldhofer. Cinq absences lui compliquent actuellement la vie, sans compter que Jonas Auer est désormais sorti sur blessure.

Focus sur la ligue

En revanche, Philipp Schobesberger a joué à partir de la 81e minute pour la première fois depuis le 9 novembre 2019 avec les professionnels. Feldhofer a qualifié le joueur de 28 ans d’alternative sérieuse, mais il faudra encore attendre avant qu’il ne soit titularisé. Celui de dimanche chez WSG Tirol ne sera pas très différent de celui de jeudi. « Nous avons peu de possibilités de faire tourner », explique Feldhofer. Mais il faut tout de même obtenir trois points pour ne pas subir un troisième revers important en peu de temps en manquant le groupe des champions.

Cela aurait également des conséquences financières en raison d’une nette diminution des recettes provenant des spectateurs. Jeudi aussi, de l’argent précieux a été laissé de côté. 600.000 euros de prime supplémentaire auraient été versés pour les huitièmes de finale. « Nous ne devons pas nous apitoyer sur notre sort maintenant », a souligné Schick. Et Wimmer a déclaré : « Nous devons nous remettre en question, mais ensuite nous secouer rapidement, car nous avons besoin des trois points au Tyrol « 

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