Ayao Komatsu est peut-être un expert en technique, mais le nouveau chef d’équipe Haas préfère demander de l’aide à d’autres pour des sujets comme le marketing et la politique
Il y a bien sûr des domaines avec lesquels je suis plus à l’aise », dit Komatsu. « D’autres domaines, comme le commercial, le marketing, me sont moins familiers ».
C’est ce qu’il aurait dit à Gene Haas, lui faisant savoir qu’il ne voyait pas l’intérêt de se concentrer sur le marketing et d’attirer des sponsors, ce que Steiner pouvait peut-être faire avant lui. « Ce n’est pas là que résident mes compétences », sait-il.
« J’ai besoin de quelqu’un d’autre dans ce domaine, qui soit un expert. Et ensuite, je peux me concentrer sur la technique et l’améliorer ». Il en va de même pour le côté politique : « Là aussi, j’aurai définitivement besoin d’un peu d’aide. Mais Gene est disposé à nous fournir de l’aide de ce côté-là ».
Komatsu n’a donc pas l’intention de diriger Haas seul, mais de travailler avec des personnes de différents domaines pour tirer le meilleur parti de l’équipe. « Il est nécessaire que chacun soit performant dans son domaine de compétence. Et je sens que mon travail est de créer cet environnement «
Au moins, cela le rassure un peu quand il regarde le travail des autres chefs d’équipe qui ont suivi un chemin similaire au sien. « Cela fait vingt ans que je fais cela dans différentes équipes. Je connais James [Vowles] de mes jours chez Honda, je connais Laurent [Mekies] de son temps chez Ferrari, et je connais Alessandro [Alunni Bravi] de son temps chez Lotus ».
« Je connais donc quelques garçons et cela m’aide un peu », poursuit Komatsu. « Mais je ne sais pas ce que je ne sais pas. Je ne suis pas non plus assis ici à prétendre que je peux gérer tout cela. Je ne sais pas, mais je le fais du mieux que je peux. «
