Le FC Palerme est la fierté de la Sicile. La tradition est très importante sur l’île méditerranéenne, même si le club traditionnel, fondé en 1900, a connu quelques phases décisives au cours de son histoire.
Des difficultés financières, des bilans falsifiés, des créations, des changements de nom, des relégations (forcées) et enfin, en 2022, le rachat par le City Football Group, dont fait également partie Manchester City : I Rosanero, les roses et noirs, ou Aquile, les aigles, comme on les appelle aussi en Italie, ont déjà dû faire face à beaucoup de choses.
Bien sûr, il n’y a pas eu que des mauvais moments, notamment parce que le club sicilien a déjà produit des joueurs comme Edinson Cavani ou Paulo Dybala. Palerme a participé cinq fois à la Coupe d’Europe, a atteint trois fois la finale de la Coppa Italia – et la Serie A est à nouveau à portée de main, même si cela n’a pas suffi de peu en 2023/24 lors des matchs de promotion.
Les caprices doux-amers du cofondateur
Le club est synonyme de hauts et de bas. Son blason aussi, d’une certaine manière. Et l’histoire qui l’accompagne est très particulière. Elle remonte à l’Anglais Joseph Whitaker, cofondateur et premier président des Siciliens. Les couleurs du club, rose et noir, sont issues d’une de ses lubies : liqueur de rose après une victoire, amertume aux herbes en cas de défaite.
L’ornithologue et archéologue Whitaker était en outre considéré comme une sommité pour l’avifaune tunisienne, l’aigle des armoiries de la ville de Palerme s’intègre donc naturellement parfaitement dans le logo.
Celui-ci a certes évolué avec le temps, l’aigle s’est transformé en une silhouette d’aigle moderne qui forme la lettre « P » pour Palerme. Mais avec les couleurs légendaires du club, le rose et le noir, qui ont souvent été transformées en maillots à la mode et célébrés, Palerme est restée reconnaissable et mise sur la continuité, au moins sur ce point.
