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L’Atletico revient sur l’incident du derby – Simeone demande une sanction contre Courtois

L’aspect sportif a été relégué au second plan lors du derbi madrilène de dimanche soir. Thibaut Courtois et quelques irréductibles ont été au centre de l’attention.

Après les incidents scandaleux du derby de la ville de Vienne et un autre scandale lors du match de Coupe d’Europe entre l’AS Rome et l’Athletic Bilbao, voici donc Madrid. Scène de crime : Civitas Metropolitano, le stade de l’Atletico, rempli comme jamais auparavant avec 70 112 fans.

Derbi madrileno, le Real se rend chez les Colchoneros. C’est un 1-1 que « l’éternel » Angel Correa offre aux siens au bout du temps additionnel, privant ainsi les Blancos de deux points au dernier moment.

Pendant et après cette confrontation intra-muros, les discussions ont surtout porté sur les événements qui ont suivi l’ouverture du score du Real par Eder Militao (64e). On a applaudi devant, on a applaudi sur la ligne de touche – et Thibaut Courtois s’est bien sûr réjoui du 1:0.

Provocations avant même le but?

Qu’est-ce qui a fait basculer l’ambiance à ce point ?

Courtois, le Belge de 31 ans qui a porté le maillot rouge et blanc de 2011 à 2014, affiche ouvertement sa joie en direction des ultras de l’Atletico, en partie cagoulés, qui mettent l’ambiance derrière lui. De manière tout à fait provocante. Et selon Marca, il y aurait déjà eu des provocations avant le 0:1, y compris des cris de « Courtois, meurs ». La situation est donc déjà tendue, l’âme du peuple de l’Atletico se sent offensée. L’ambiance s’enflamme.

Des objets volent sur le terrain. Le jeune arbitre Mateo Busquets Ferrer&nbsp ; (30 ans, 25 sélections en Liga) fait sortir les joueurs du terrain pour son premier derbi. Une interruption de 20 minutes s’ensuit, le match est sur le fil du rasoir avant d’aller à son terme et de forcer l’Atletico à égaliser.

L’Atletico et la police reviennent sur l’incident

La joie du buteur Correa et la satisfaction des locaux ont marqué la situation après la validation du but par la VAR. Après le coup de sifflet final et les poignées de main entre entraîneurs et joueurs, on attendait avec impatience les réactions, qui n’ont évidemment pas manqué.

L’Atletico a condamné ce qui s’est passé et a annoncé dans un communiqué vouloir tout traiter en collaboration avec la police. Une personne impliquée aurait déjà été identifiée et le club appliquerait « le règlement interne prévu pour les cas très graves aux personnes impliquées dans cet incident ».

Simeone : les provocations ne sont pas excusables

L’entraîneur Diego Simeone a abondé dans le même sens : « Celui qui lance des briquets ne doit plus venir ». Mais l’Argentin s’en est surtout pris à Courtois et demande aussi des conséquences pour « celui qui provoque ». Car « si cela n’arrive pas, tu te permets tout ».

Nous n’avons pas besoin de ces personnes dans notre tribune, mais de personnes qui nous poussent, qui pensent au club et à l’équipe », a déclaré Simeone, qui s’était précipité devant le bloc des supporters pendant l’incident et avait tenté d’apaiser les ultras. Cependant, « nous, les protagonistes, devons aider à ce que de telles choses ne se produisent pas », a déclaré « El Cholo », qui a souvent fait preuve d’une grande émotion – et s’est expressément inclus dans cette liste. Les provocations ne sont pas excusables, « que ce soit Simeone, Courtois, Vinicius, Messi, Griezmann. Quel que soit leur nom. «

Pas de déclaration des pros du Real – Courtois est forfait

D’ailleurs, du côté des visiteurs, ce n’est pas la première fois cette saison qu’aucun joueur ne s’est présenté devant les médias pour prendre position. Pas même Courtois, qui sera d’ailleurs absent pour deux semaines en raison d’une blessure aux adducteurs contractée dimanche. L’entraîneur Carlo Ancelotti s’est contenté d’évoquer en conférence de presse l’interruption de jeu décidée par l’arbitre : « Je pense que c’était correct. Nous avons clarifié certaines choses dans les vestiaires. On n’aime pas interrompre le match, mais l’arbitre a fait ce qu’il fallait. »

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