mardi, avril 29, 2025
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L’Afrique du Sud intensifie la planification de son retour en Formule 1

Le gouvernement sud-africain a lancé un appel d’offres et cherche un circuit approprié pour accueillir la Formule 1 à partir de 2026

L’Afrique du Sud revient en force dans le calendrier de la Formule 1 : le ministère des Sports, des Arts et de la Culture, dirigé par Gayton McKenzie, a lancé un « appel à manifestation d’intérêt » afin d’identifier un site potentiel pour un Grand Prix à partir de 2026 ou 2027 – pour une période visée de dix ans.

Le ministre des sports McKenzie parle d’une « étape passionnante sur notre chemin vers le retour de la Formule 1 en Afrique du Sud ».

L’appel d’offres montre que son pays est sérieux : « Nous voulons prouver que nous sommes en mesure d’organiser un événement de sport automobile de haut niveau ». Il s’agit également pour l’Afrique du Sud de présenter ses « ambitions continues de croissance économique et de reconnaissance mondiale », selon McKenzie.

Le comité d’experts examine les soumissions

Dans la première phase du projet, jusqu’au 31 janvier 2025, le ministère veut trouver des partenaires potentiels pour le projet de Formule 1. Dans une deuxième phase, les candidats devront concrétiser leurs propositions individuelles, de sorte qu’il y ait au final un promoteur « qui remplisse toutes les conditions et attentes ».

Afin de passer au crible les différentes approches, le ministère a installé un comité d’experts dont la première tâche a été de rédiger l’appel d’offres. Ce comité a élaboré quelques critères pertinents auxquels les candidats potentiels doivent répondre pour avoir une chance réaliste.

L’Afrique du Sud prévoit d’accueillir 125.000 spectateurs par jour

Un éventuel site d’accueil en Afrique du Sud doit remplir un certain nombre de conditions : Le circuit doit être accessible en moins d’une demi-heure depuis une grande ville, et ce « par différents moyens de transport ». La région environnante doit disposer d’offres touristiques appropriées, telles que suffisamment de chambres d’hôtel, pour pouvoir accueillir les visiteurs et les participants à la course.
Les choses deviennent intéressantes en ce qui concerne la capacité d’accueil des spectateurs : le ministère prévoit 125.000 visiteurs par jour comme horizon d’attente. A cela s’ajoutent également 5.000 personnes par jour qui travaillent sur le parcours.

Les circuits en question

Pour l’instant, seul le circuit de Kyalami, près de Midrand, peut probablement répondre de manière réaliste aux exigences des huit pages. Le circuit est situé entre les deux grandes villes de Pretoria au nord et de Johannesburg au sud et est facilement accessible depuis ces deux villes.

Par ailleurs, Kyalami a déjà accueilli plusieurs courses de Formule 1 dans le passé, mais n’a plus été un site de Grand Prix depuis 1993. De plus, Kyalami n’est actuellement classée que Grade 2, ce qui ne serait pas suffisant pour la Formule 1. Une « mise à niveau » vers le grade 1 semble toutefois envisageable.

Il n’existe actuellement pas d’autres circuits de niveau 2 ou même de niveau 1 en Afrique du Sud. Les installations existantes devraient donc subir d’importantes modifications pour être mises au niveau requis.

Même le circuit urbain du Cap, qui a accueilli pour la dernière fois la Formule E en 2023, ne serait pas au niveau de la Formule 1 : la Fédération internationale de l’automobile (FIA) ne classe le circuit que sous le degré 3.

Concurrence en Afrique

Ce qui complique les efforts sud-africains en matière de Formule 1, c’est que l’Afrique du Sud n’est pas le seul pays africain à s’intéresser à son propre Grand Prix. En effet, le Rwanda fait également pression pour la Formule 1, a déjà déposé une candidature officielle et a accueilli le gala officiel du championnat du monde de la FIA en décembre 2024.

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