C’était la preuve que nous avons de la relève », a déclaré la joueuse de 49 ans à l’agence de presse allemande. « Avec Jule Niemeier, c’est une joueuse qui a prouvé de manière impressionnante en quart de finale que la relève est aussi là, et il y en a encore quelques-unes qui suivent et qui ont aussi du potentiel. Mais elles ont tout simplement besoin, comme Jule, de temps pour continuer à se développer ».
Lors de son deuxième tournoi du Grand Chelem, Niemeier, 22 ans, avait directement atteint le tour des huit meilleures joueuses, où elle avait perdu de peu contre Tatjana Maria, de douze ans son aînée. La mère de deux enfants a manqué sa première finale de Grand Chelem en trois sets contre la Tunisienne Ons Jabeur, deuxième au classement mondial, mais elle a réalisé le meilleur résultat de sa longue carrière. « Wimbledon a montré ce qu’il est possible de faire quand on laisse tout sur le court avec beaucoup de passion et de cœur, à quel point tout est serré », a déclaré Rittner.
Après la génération couronnée de succès autour d’Angelique Kerber, triple vainqueur de tournois du Grand Chelem, Sabine Lisicki, Julia Görges et Andrea Petkovic, dont Maria fait partie, aucune joueuse n’avait réussi à se hisser durablement au plus haut niveau pendant longtemps. « J’ai toujours su qu’il y aurait une relève, et cela en a été la preuve », a déclaré Rittner. « Nous pouvons nous réjouir de l’avenir et observer et soutenir sereinement le développement des jeunes joueuses. «
