Après les essais hivernaux de Sepang et Mandalika, le team manager de Yamaha, Massimo Meregalli, estime que la M1 2022 a certes une bonne base, mais …
Avec la Yamaha M1 2022, le champion du monde MotoGP Fabio Quartararo a certes terminé les derniers essais avant le début de la saison 2022 à la deuxième place. Mais il n’est pas question d’euphorie, bien au contraire.
Le point positif est que nous avons pu évaluer tout le matériel que nous avons préparé pendant l’hiver », déclare Meregalli, qui admet qu’il y avait des doutes, surtout en Mandalika. La raison en était d’abord les prévisions météorologiques, qui laissaient présager quelques pluies. Mais comme il n’y a pas eu de pluie, c’est la piste extrêmement sale, surtout au début des trois jours d’essais, qui a suscité des inquiétudes.
Le premier jour a été un désastre, mais les conditions se sont ensuite améliorées et nous avons pu évaluer toutes les pièces », explique le team manager de Yamaha, qui parle d’un « pas en avant » par rapport aux tests de Sepang qui ont eu lieu début février.
Néanmoins, « nous nous attendons vraiment à une saison très difficile », souligne Meregalli. Le talon d’Achille de Yamaha est et reste la vitesse de pointe. Tant lors du test de Sepang que de celui de Mandalika, la M1 était régulièrement huit à dix km/h plus lente que la Ducati Desmosedici GP22. Et ce, malgré le fait qu’il n’y ait pas de longues lignes droites à Mandalika.
Meregalli a déjà un pressentiment à ce sujet pour la saison. Il fait allusion à la densité des performances du MotoGP 2022 en disant : « Pour ceux qui suivent les courses depuis leur canapé, ce sera certainement très intéressant. Mais pour nous, ce ne sera pas forcément le cas. Dans le box, l’ambiance sera certainement tendue ».
Les mois à venir devront montrer si le champion en titre Quartararo restera au sein de l’équipe Yamaha au-delà de la saison 2022. Du côté de Yamaha, la prolongation du contrat avec le Français est « une priorité absolue », comme Meregalli l’avait déjà clairement indiqué en marge des tests de Sepang. Reste à savoir si Quartararo est du même avis