Après le PSG et Chelsea, le Real Madrid a également éliminé ManCity de la CL et atteint la finale grâce à un retour spectaculaire. Mais cette fois-ci, une évolution a été observée.
Ils l’ont effectivement refait. Ces royalistes qui, à la 90e minute et sur un score total de 3 à 5, ne sont toujours pas battus et ont réussi à sortir vainqueurs d’une telle situation. On s’en doutait un peu, après que le PSG et Chelsea aient fini par s’incliner malgré leur supériorité numérique.
L’amélioration de la structure et de l’intensité de la relance, ainsi que le positionnement de Toni Kroos, de nouveau en huitième position, ont permis aux spécialistes de City d’affronter le pressing adverse et le leur avec plus de difficultés qu’ils ne le pensaient. Dans l’ensemble, l’accès et la domination des Skyblues ont été bien moins marqués qu’au match aller – la phase de pression n’est intervenue qu’après l’ouverture du score (Mahrez, 73e), lorsque le Real a dû ouvrir le score.
Et même à ce moment-là, l’équipe de Pep Guardiola n’a que trop rarement réussi à imposer sa supériorité numérique et ludique à Madrid, car le Catalan l’avait visiblement à nouveau trop retenue dans un match important à l’extérieur. L’homme pour qui les succès devaient autrefois être obligatoirement bien construits est devenu un pragmatique qui peut aussi déterminer le cours d’un match par une défense organisée, comme par exemple lors des phases du match de championnat contre Liverpool – à Madrid, toutefois, au détriment de son football offensif habituel.
Kroos fait l’éloge de son entraîneur
Le match s’est terminé sur une note d’espoir pour Guardiola, tandis qu’une zone de coaching plus loin, ses joueurs se sont regroupés autour d’Ancelotti. Sandro Wagner, expert de DAZN, et Kroos, stratège du Real, ont souligné au coup de sifflet final la volonté « nonchalante » de l’Italien de laisser ses joueurs participer à la décision de certains changements. « Il tient compte de nos avis », a révélé Kroos. Le Real a ainsi réussi à faire passer un « jeu de joueurs », tandis que City n’a pas réussi à poser un pied indépendant sur le terrain avec les consignes de son entraîneur, dans une phase où celles-ci n’ont eu qu’un effet limité.
Au vu de la répétition de ces évènements, l’Italien, qui pourrait appliquer la devise « Moins, c’est plus » à son « in-game coaching », devra réfléchir avant la finale contre Liverpool s’il ne veut pas faire jouer ses jeunes joueurs rafraîchissants dès le début contre le rythme très intense de Liverpool. Il peut demander à Camavinga et Rodrygo ce qu’ils en pensent eux-mêmes.