Le club d’Everton a partiellement réussi à faire appel de la sanction de dix points infligée par la Premier League et a obtenu une réduction de la sanction. Mais la prochaine menace plane déjà.
Le club d’Everton a fait un petit bond au classement de la Premier League lundi soir, sans même avoir joué. Comme l’a annoncé la ligue, le retrait de dix points prononcé en novembre a été réduit de quatre à six. Everton n’est donc plus 17e au classement, mais 15e et non pas un, mais cinq points au-dessus de la zone de relégation.
Everton avait été sanctionné pour avoir enfreint les règles de rentabilité et de durabilité de la Premier League. Les clubs de première division anglaise ne peuvent pas perdre plus de 105 millions de livres (environ 123 millions d’euros) sur une période de trois ans, alors qu’il a été prouvé qu’Everton avait perdu 124,5 millions de livres (environ 146 millions d’euros) sur la période allant jusqu’à la saison 2021/22.
Everton s’est opposé à l’amende la plus élevée de l’histoire de la Premier League et a maintenant obtenu une réduction devant une commission d’appel indépendante. Sur les neuf arguments avancés par les Toffees pour contester la sanction, sept ont été rejetés, mais les deux autres ont été retenus.
Everton est déjà menacé d’une nouvelle sanction
D’une part, les fausses déclarations concernant la dette du stade étaient une « erreur de mauvaise foi » ; d’autre part, la commission compétente à l’époque « n’a pas tenu compte à tort, lors de l’examen de la proportionnalité de la sanction, des critères de comparaison disponibles auxquels le club s’est référé », peut-on lire dans les motifs. Everton n’avait pas contesté le principe de l’infraction.
Entre-temps, le club traditionnel de Liverpool est déjà menacé d’un nouveau retrait de points. Mi-janvier, la Premier League lui avait reproché de nouvelles infractions aux règles financières, cette fois pour la période allant jusqu’à la saison 2022/23. Everton avait critiqué le fait qu’il pourrait ainsi être poursuivi deux fois pour la même période.
