La gamescom est la plus grande, la plus internationale et la plus diversifiée de tous les temps », avait déjà annoncé Felix Falk – directeur de l’association allemande des jeux vidéo – à eSport jeudi dernier. Les chiffres finaux lui donnent raison, du moins en partie. La taille est toutefois sujette à discussion : Alors que la gamescom 2023, avec 320 000 visiteurs, dépasse nettement le salon de l’année précédente (265 000), elle ne s’approche pas trop du record pré-pandémique de 2019 (373 000).
Un nouveau record a néanmoins été établi : Le programme de spectacle numérique de la gamescom a enregistré, selon ses propres indications, plus de 180 millions de connexions dans le monde entier jusqu’à samedi soir. L’Opening Night Live en compterait à elle seule 20 millions – un nouveau record pour la portée internationale. « Ce qui s’était déjà traduit par plusieurs records en termes de nombre d’exposants, de surface et d’internationalité s’est confirmé de manière impressionnante à la fin de l’événement : La gamescom est et reste le plus grand événement mondial consacré aux jeux », a déclaré Gerald Böse, président-directeur général de Koelnmesse, cité dans le communiqué.
L’internationalité et la diversité au premier plan
La gamescom 2023 s’inscrit avant tout dans l’internationalité et la diversité : les 320 000 visiteurs devraient venir de plus de 100 pays différents. Les plus de 31 000 visiteurs professionnels viendraient à 50 % de l’étranger. Les 1 227 exposants seraient venus de 63 pays différents, la part des étrangers s’élevant à 76 %. Toutes ces personnes et entreprises se sont installées sur une surface d’exposition brute d’environ 230.000 mètres carrés.
Mais les exposants, les visiteurs professionnels et les fans n’étaient pas les seuls à se presser à la gamescom. Selon Falk, plus de 250 hommes politiques « du monde entier » auraient visité le salon en 2022. Il prévoyait un nombre encore plus important pour 2023. Quatre d’entre eux ont fait part de leur point de vue sur le secteur des jeux vidéo lors de la Debatt(l)e Royale. Le secrétaire général du FDP, Bijan Djir-Sarai, a même annoncé que la reconnaissance d’utilité publique pour l’eSport serait techniquement réalisable « d’ici la fin de l’année ».