Après la séparation de la direction sportive, le TSG Hoffenheim voit-il partir un autre de ses cadres ? C’est un fait : l’entraîneur Pellegrino Matarazzo a reçu une offre de la fédération américaine
Le journal Bild a été le premier à en parler, et il est effectivement vrai que les Américains s’efforcent de recruter l’homme de 46 ans. Matarazzo aurait été ouvert à l’offre, qui lui avait pourtant déjà été soumise avant que le directeur sportif Alexander Rosen n’annonce son départ lundi. Il l’avait donc déjà déposée auprès de Rosen. Toutefois, l’entraîneur n’a pas encore décidé s’il souhaitait quitter le TSG malgré un contrat courant jusqu’au 30 juin 2025.
Mais l’intérêt de la fédération américaine pour le poste de sélectionneur national devrait sans aucun doute honorer l’Italo-Américain. De plus, avec Rosen, le principal défenseur de Matarazzo a été libéré. Le directeur technique Bastian Huber, tout aussi chassé, et Pirmin Schwegler, qui quittera son poste de directeur du football professionnel chez les Kraichgauer le 6 septembre, étaient ou sont derrière Matarazzo. De même, Frank Kramer, le directeur de l’académie qui doit assurer l’intérim du directeur sportif, n’a laissé planer aucun doute sur la sécurité du poste de Matarazzo. Néanmoins, il est compréhensible que ce dernier écoute au moins l’offre des Etats-Unis, compte tenu de la situation totalement désorganisée du club de Bundesliga.
D’une part, l’effectif est loin d’être prêt à quelques semaines du début des matchs officiels. Deux défenseurs centraux et deux joueurs de couloir doivent encore arriver, ainsi qu’un attaquant en cas de départ éventuel de Maximilian Beier, pour lequel le Borussia Dortmund montre entre-temps de l’intérêt en tant que remplaçant possible de Niclas Füllkrug.
D’autre part, la question se pose – à nouveau – de savoir qui prend réellement les décisions au TSG. Le bailleur de fonds Dietmar Hopp avait abandonné son statut spécial 50+1 à l’intersaison et rendu à l’e.V. la majorité des droits de vote dans la Profifußball-GmbH. Le fait que la présidente par intérim du club, Simone Engelhardt, qui avait soutenu Rosen pendant des mois, ait accepté lundi la démission du manager semble être une hypothèse naïve.