vendredi, novembre 22, 2024
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La chronique de Bauermann sur la Coupe du monde : l’idée de jeu européenne bat l’individualisme américain

L’ex-entraîneur de l’équipe nationale allemande de basket-ball analyse cette fois-ci la victoire de l’Allemagne sur les États-Unis et donne la clé de la réussite en finale.

L’équipe nationale allemande de basket-ball a écrit une page d’histoire en battant les Etats-Unis et en se qualifiant pour la finale. Ce fut un triomphe de la détermination, de la cohésion et de la volonté absolue. Elle voulait rendre l’impossible possible. Notre équipe possède une violence émotionnelle comme j’en ai rarement vu.

On sait que les grands succès comme celui d’aujourd’hui ont plusieurs pères. Mais bien sûr, ce sont toujours les joueurs qui doivent d’abord s’engager à 100 % dans la voie commune. Chacun doit devenir une star dans son rôle respectif. Chacun doit être prêt à exploiter des réservoirs dont la plupart des gens ne soupçonnent même pas l’existence.

Ce n’était pas seulement un match passionnant qui a montré tout ce qui rend le basket-ball moderne si fascinant. C’était aussi la victoire d’une idée de jeu à l’européenne contre l’individualisme prononcé des Américains. On peut d’ailleurs en dire autant de la victoire méritée des Serbes sur le Canada dans l’autre demi-finale.

Finale totalement ouverte – la défense fait la différence

L’issue de la finale est désormais totalement ouverte. Deux équipes se disputent le titre de champion du monde et portent à juste titre le titre d' »équipe nationale ». Celle qui pourra finalement rentrer chez elle en tant que championne du monde se décidera en fonction de sa défense – et de sa capacité à réaliser ce que l’on appelle les « big plays » malgré l’énorme pression.

L’équipe nationale allemande de basket-ball a déjà conquis le cœur des fans de sport grâce à sa manière de jouer et à ses résultats fantastiques. L’équipe, l’entraîneur, le staff d’encadrement et les responsables auraient plus que mérité de revenir à Francfort mardi avec une médaille d’or.

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