La Serbie, la Slovénie, la Croatie – depuis des années, les équipes de l’ex-Yougoslavie font partie de la crème de la crème du basket-ball européen. La Bosnie-Herzégovine n’a joué que les seconds violons jusqu’à présent!
Les Bosniaques n’ont pas forcément un effectif très étoffé, mais ils ont de la qualité, notamment Jusuf Nurkic (Portland Trail Blazers) et Dzenan Musa (Real Madrid). L’Américain naturalisé John Roberson est également important pour l’équipe. En tant que meneur, il tient fermement les rênes avec de la vitesse, une main sûre et beaucoup d’esprit de jeu.
Pendant longtemps, on n’a pas su si la Bosnie-Herzégovine pourrait participer à l’Euro – pas pour des raisons sportives, mais plutôt pour des raisons économiques. Le problème a depuis été résolu par la fédération, de sorte que l’on attend l’Euro avec impatience.
A cause de Roberson, Garza ne peut pas jouer
Curieux : Luka Garza (Minnesota Timberwolves), d’origine bosniaque, ne peut pas participer à l’Euro à cause de Roberson, car il possède également un passeport américain et compte formellement comme un joueur naturalisé.
L’entraîneur Adis Beciragic, qui a acquis des connaissances approfondies pendant de nombreuses années en tant que co-entraîneur de la légende Bogdan Tanjevic, devra donc se passer de Garza, mais même sans le joueur de 23 ans, le frontourt est la pièce maîtresse des Bosniens, qui sont tous de grande taille et peuvent représenter un grand défi pour chaque équipe, du moins physiquement.
Jusqu’à présent, le plus grand succès du pays remonte à 1993, lorsque l’équipe s’est hissée jusqu’aux quarts de finale de l’Euro en Allemagne. Joueur de l’époque : Beciragic