Le Real Madrid célèbre une fois de plus le surdoué Jude Bellingham. Carlo Ancelotti a balayé avec humour le problème qui s’annonce avec Antonio Rüdiger.
Samedi après-midi, les supporters du Real Madrid ont assisté au prochain moment mémorable de Jude Bellingham. L’Anglais a marqué ses septième et huitième buts en Liga lors du match contre Osasuna (4-0), dépassant même l’ancien départ en fusée de Cristiano Ronaldo en décembre 2009.
« Il est incroyable », s’est enthousiasmé Vinicius Junior au coup de sifflet final à propos de l’international anglais A à 26 reprises (deux buts) : « Il est né pour jouer pour le Real Madrid et pour marquer une époque ici ». Le Brésilien pourrait s’habituer à attaquer aux côtés de Bellingham. Il espère que ce sera « une association pour les années à venir ». « J’aime bien jouer avec lui ».
Dani Carvajal a également souligné l’importance de Bellingham. « Il est possible qu’il nous apporte des titres », a déclaré le latéral espagnol, qui a failli inscrire son nom sur la liste des buteurs sur une belle frappe de l’extérieur du pied en fin de match.
L’entraîneur du Real, Carlo Ancelotti, a sans doute eu les mots justes pour son équipe, surtout à la mi-temps. Après le changement de camp, les royalistes ont par moments mis l’adversaire Osasuna au pied du mur et auraient même pu gagner encore plus. Le buteur Joselu, qui a manqué un doublé à cause d’un penalty mal tiré, n’est, avec Raul et Javier Portillo, qu’un des trois Espagnols à avoir marqué au moins cinq fois lors de ses neuf premiers matchs de Liga au cours de ce millénaire.
Le Real Madrid joue du bon football, le Real Madrid joue toujours du bon football », a déclaré Ancelotti aux sceptiques, avant d’ajouter en souriant : « Parfois, les critiques sont les bienvenues, alors merci pour les critiques «
« Mais peu importe qu’il soit le meilleur ou non «
Au sujet de Bellingham, l’Italien a hésité entre le frein à l’euphorie et l’éloge. Ancelotti n’a pas voulu faire de comparaison avec CR7 : « Ce que nous disons n’a pas beaucoup d’importance. Le Real Madrid a la chance d’avoir recruté un tel joueur. En tant qu’entraîneur, je suis très heureux. Mais cela n’a pas d’importance qu’il soit le meilleur ou non ».
Lors de l’évaluation de Bellingham, beaucoup oublieraient souvent « qu’il a 20 ans. Il est très mature et apprend très vite ». L’humilité et les pieds sur terre de l’Anglais impressionnent également Ancelotti, qui perçoit toujours chez le buteur de service « un grand sérieux et un grand professionnalisme ».
Le centre de la défense, déjà malmené, risque de connaître un nouveau problème. Antonio Rüdiger a déjà écopé de son quatrième carton jaune contre Osasuna et serait suspendu pour un match en cas de nouvel avertissement. Outre l’international allemand, c’est un milieu de terrain, Aurelien Tchouameni, qui a défendu samedi, car Ancelotti n’avait plus d’alternative.
« Je n’ai pas parlé avec lui d’une éventuelle suspension et je ne vais pas non plus lui dire qu’il sera absent au prochain jaune », a déclaré ouvertement l’entraîneur du Real : « S’il reçoit le cinquième, nous en mettrons un autre ». Son ajout a fait rire les journalistes. « Après tout, nous avons beaucoup de défenseurs centraux ». Seulement pas disponibles actuellement.
Les moments malheureux de Rüdigers pour les avertissements
En attendant, en Espagne, ils ont critiqué les moments où Rüdiger a récolté ses cartons jaunes : contre Vigo à la 93e minute, contre Getafe à la 48e minute et contre Gérone à la 95e minute. Au moins, le défenseur central s’est « amélioré » contre Osasuna, car il a été averti dès la 40e minute. Compte tenu de l’approche des matches à l’extérieur au FC Séville (21 octobre) et au FC Barcelone (fin octobre), Ancelotti ne verrait certainement aucun inconvénient à ce que Rüdiger retarde encore un peu son cinquième avertissement.