Avec P.J. Washington, Dereck Lively II, Daniel Gafford, Spencer Dinwiddie, Caleb Martin et Max Christie, six joueurs des Dallas Mavericks se sont prêtés au jeu des interviews de fin de saison après une année mouvementée. Ils se sont montrés ouverts, réfléchis et parfois très émus.
P.J. Washington a tout résumé dès le début : « Les blessures, tout simplement… J’ai l’impression que tous ceux qui ont joué les finales l’année dernière ont été blessés à un moment ou à un autre cette saison. » Le joueur de 26 ans a souligné que sans cette malchance, la saison aurait sans doute été très différente.
Le pivot Daniel Gafford, qui a déclaré avoir beaucoup souffert mentalement de sa blessure, partageait cet avis. « J’aurais pu m’effondrer, mais j’ai tenu bon. J’ai suivi ma rééducation et je voulais juste revenir. Aussi fort que possible. »
Lively : « Il faut échouer pour réussir »
Pour Dereck Lively II, cette expérience fait partie d’un processus de développement plus large : « On ne peut pas réussir tout le temps sans échouer. » Le défi de se battre en équipe pour remonter la pente a le potentiel d’aider les Mavericks à long terme.
Lively a réagi avec diplomatie aux informations faisant état de désaccords au sein du staff médical concernant sa blessure à la cheville : « Nous avons pris des décisions ensemble. Chacun avait son opinion, mais au final, nous étions tous solidaires. »
Christie à propos des critiques des fans : « Il faut du temps et des victoires »
Max Christie a réagi à la déception de nombreux fans et a évoqué la perte de confiance dont souffre l’organisation. « Ce genre de chose ne disparaît pas du jour au lendemain. Cela prendra du temps, mais les victoires peuvent aider à panser les blessures. »
Caleb Martin : l’adaptation après son transfert en milieu de saison a été difficile
Pour Caleb Martin, qui est arrivé de Miami en cours de saison, l’adaptation n’a pas été facile : « C’était ma première expérience de transfert en milieu de saison, et cela a été plus difficile que je ne l’aurais imaginé. » Il a néanmoins félicité l’organisation des Mavericks pour son accueil chaleureux et son soutien lors de son retour à la pleine forme.
Martin n’a pas non plus manqué de mentionner la dimension émotionnelle d’un changement d’équipe : « À Miami, je me suis fait des amis pour la vie. Rompre de tels liens, c’est comme une séparation. On oublie souvent cela quand on est à l’extérieur. »
Dinwiddie reste reconnaissant malgré un rôle difficile
Spencer Dinwiddie a connu une saison marquée par de nombreux changements de rôle : tantôt titulaire, tantôt remplaçant, parfois même sans aucune minute de jeu. Malgré les incertitudes, il est resté positif : « J’ai tiré le meilleur parti des cartes qui m’ont été distribuées et je suis reconnaissant d’avoir pu jouer à nouveau pour Dallas. »