Martin Hinteregger semble avoir surmonté sa longue baisse de forme. Lors de la victoire 4-1 à Berlin, le défenseur a réalisé sa meilleure performance de la saison et a ainsi donné raison à son entraîneur Oliver Glasner.
A juste titre avant le huitième de finale de l’Europa League au Betis Séville, Hinteregger se rapproche de sa meilleure forme. Contre le Hertha, il a remporté 67% de ses duels et a délivré 80% de ses passes, des valeurs nettement supérieures à celles des semaines précédentes. « Hinti » a gagné de nombreux coups de tête et, à l’exception de quelques transversales, il a fait preuve d’un aplomb qui lui a souvent fait défaut cette saison. En particulier par rapport à ses très faibles performances de la 20e journée contre Bielefeld (0-2) et de la 22e journée contre Wolfsburg (0-2), l’Autrichien s’est nettement amélioré : plus stable dans son comportement défensif, mais aussi meilleur dans l’ouverture du jeu. C’est ainsi qu’il a initié le 3:0 avec un long ballon puissant pour Rafael Borré.
Avec sa performance, le joueur de 29 ans a également confirmé son entraîneur qui avait décidé de ne pas placer Makoto Hasebe, plus joueur, au centre de la ligne de trois. Au vu des déficits dans la construction du jeu au cours des dernières semaines, le Japonais aurait sans doute été un choix judicieux et compréhensible. Mais Glasner avait déjà laissé entendre lors de la conférence de presse deux jours avant le match que Hinteregger jouerait : « Je suis très heureux que Martin montre une nette tendance à la hausse. Cette semaine d’entraînement est sa meilleure depuis que je suis entraîneur ici. Il est en train de retrouver sa force d’antan ».
Malgré tous ces éloges, il ne fait aucun doute que l’international autrichien doit maintenant confirmer sa performance du match contre le Hertha. De préférence dès mercredi à Séville, où les obstacles sont certes plus élevés qu’au stade olympique de Berlin. Mais un stade plein et au moins 5000 fans de l’Eintracht sur place pourraient donner des ailes à Hinteregger, qui se nourrit notamment des émotions ressenties dans les gradins. Julian Franzke