Même si le FC Barcelone aborde le Clasico avec le Real Madrid invaincu, Ilkay Gündogan estime que son équipe a encore une marge de progression. Mais il n’a aucun problème avec le style de Vinicius Junior
Il a déjà rencontré Fürth avec Nuremberg, Schalke avec Dortmund et Manchester City avec Manchester United. Désormais, Ilkay Gündogan saura bientôt ce qu’il en est de la rivalité entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Si l’on met de côté le match amical au Texas fin juillet, le capitaine de l’équipe nationale allemande vivra son premier Clasico samedi.
Le Barça est certes la seule équipe invaincue de la Liga dans le duel contre son rival le Real Madrid, mais il risque de se retrouver quatre points derrière le leader en cas de défaite. Gündogan demande donc instamment à ses coéquipiers, dont certains sont très jeunes, de faire preuve de maturité.
« C’est aussi mon rôle de faire en sorte que tout le monde reste calme «
« Nous devons tous être plus calmes et patients que nous ne l’avons été ces derniers temps », a déclaré le joueur de 33 ans à la chaîne de télévision catalane « Esport3 ». Il ne doit pas y avoir de « va-et-vient comme lors du match contre le Shakhtar », que le Barça a remporté 2-1 mercredi. « Nous devons exercer plus de contrôle. Lors des derniers matches, nous avons commis des erreurs très simples qui nous ont coûté des buts. Avec mon expérience, c’est aussi mon rôle de faire en sorte que tout le monde reste calme. «
Ce sont justement les jeunes Marc Guiu et Fermin Lopez qui avaient maintenu le champion en titre sur les rails ces derniers temps en Liga et en Ligue des champions et qui avaient masqué certaines faiblesses défensives. Même Lopez, qui a brillé contre Donetsk, doit parfois encore « trouver le calme nécessaire », selon Gündogan, qui l’assiste volontiers : « Je suis venu ici pour aider mes coéquipiers à s’améliorer. «
Provocations de Vinicius ? « Honnêtement, pas pour moi «
Côté madrilène, le meilleur buteur de la Liga, Jude Bellingham, et le dribbleur Vinicius Junior ne demanderaient qu’à s’engouffrer dans quelques brèches catalanes. Ce dernier, en particulier, peut s’attendre comme toujours à un accueil particulièrement hostile au Camp Nou – peu de joueurs polarisent autant la Liga. « Certains peuvent prendre le comportement de Vinicius comme une provocation, mais pour moi, honnêtement, ce n’en est pas une », a déclaré Gündogan en prenant la défense du Brésilien, qui a tendance à être théâtral. « Bien sûr, il sait déjà qu’il sera sifflé s’il fait quelque chose comme ça. Mais peut-être qu’il aime être sifflé, je ne sais pas ».