DS-Penske termine dans les points avec ses deux DS E-Tense FE23 pour le début de la saison de Formule E : le rythme et la fiabilité sont encourageants pour le championnat
Plein d’énergie : Comme le reste de l’équipe DS-Penske, Jean-Eric Vergne et Stoffel Vandoorne sont arrivés avec de solides intentions sur le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico, où le coup d’envoi de la saison 2024 de Formule E a été donné samedi, après des sessions encourageantes sur simulateur. « Nous avons travaillé sans relâche et nous avons toutes les raisons de croire en nous », a déclaré Stoffel Vandoorne avant la course.
Bien sûr, nous savons que nos rivaux ont également progressé, mais nous avons énormément appris au cours de notre première année avec la Gen3. Nous avons le sentiment que l’équipe est plus déterminée et plus forte, ce qui nous permet d’aborder le championnat de manière positive », explique le Belge.
Outre le fait qu’il s’agissait de la première course de la saison, il y avait plusieurs éléments importants à prendre en compte ce week-end. D’une part, la situation géographique du circuit : Mexico se trouve à une altitude de 2.200 mètres, l’air y est un peu plus pauvre en oxygène. Cela assèche le corps, peut provoquer des maux de tête et affecte le refroidissement des voitures.
A cela s’ajoutent les grandes variations de température. « Entre les essais de 7h30 du matin et la course de l’après-midi, il peut y avoir une très grande différence de température », poursuit Stoffel Vandoorne. « Le circuit change beaucoup et il faut se qualifier le mieux possible pour avoir une chance de bien figurer.
La science de la course
La première séance d’essais libres (vendredi après-midi), interrompue par deux drapeaux rouges, n’a pas encore permis de dégager une hiérarchie. Le lendemain matin, après quelques tours de chauffe, les choses sérieuses ont commencé avec les réglages des voitures. Lors de cette séance, les temps sont tombés assez rapidement, proches de la pole de l’an dernier, mais à plus d’une seconde du record de la piste.
Vandoorne et Vergne, respectivement cinquième et huitième, ont terminé à moins d’une demi-seconde du temps de référence, ce qui laisse penser que les pilotes DS-Penske ont été très prudents. En qualifications, Vandoorne a réussi à se qualifier pour les quarts de finale, que Vergne a manqué de 13 centièmes de seconde. Huitièmes et dixièmes sur la grille, les deux hommes ont mené une course intelligente au cours de laquelle Vergne a gagné quatre places pour terminer sixième.
« Je suis satisfait des progrès que j’ai faits avec le mode course de ma voiture », a déclaré Vergne après avoir franchi la ligne d’arrivée. « Cela ne s’est pas très bien passé en qualifications, mais en course, nous avons pu gagner quatre places grâce à une bonne stratégie. C’est dommage qu’il ne soit pas facile de doubler sur ce circuit avec cette voiture, car j’avais le rythme et l’énergie pour obtenir une meilleure position à l’arrivée. «
La huitième place de Vandoorne mérite également d’être soulignée, car le champion du monde 2022 a entamé ce week-end une nouvelle collaboration avec Kyle Wilson-Clarke, l’ancien ingénieur Porsche de Pascal Wehrlein, qui a rejoint DS-Penske début janvier. Le maintien de sa position de départ, alors que les deux hommes ne travaillent ensemble que depuis quelques jours, laisse également présager de bonnes choses pour le reste de la saison.
Dans deux semaines, le championnat du monde de Formule E sera de retour sur le circuit de Diriyah, dans la banlieue de Riyad (Arabie saoudite), où deux courses seront disputées en fin d’après-midi, à la tombée de la nuit.