Le deuxième qualificatif FGS du week-end a déclenché un grand débat sur le dernier patch de FIFA 22 – mais aussi sur la culture des plaintes dans le milieu.
Sur le papier, la mise à jour 5 du titre n’avait apporté qu’un seul changement : La chance qu’un joueur reste en possession du ballon après avoir réussi à intercepter ou à bloquer une passe à ras de terre a été augmentée. Dans la réalité, le patch, qui n’a été publié que le 8 février pour les consoles, semble avoir eu un impact plus important sur FIFA 22.
Le nouveau gameplay a été dévoilé pour la première fois sur la grande scène de l’eSport le week-end dernier dans le cadre du FGS-Qualifier 2. Pendant les deux jours du tournoi, de nombreux professionnels mais aussi des amateurs ont pris la parole sur les réseaux sociaux – leur jugement sur le nouveau patch a été en partie désastreux.
‘MoAuba’ : « Mais tout cela n’a servi à rien «
La mise à jour du titre aurait enterré FIFA 22, l’actuelle version d’EA serait à peine jouable. Parmi les professionnels, Mohammed ‘MoAuba’ Harkous, toujours champion du monde en titre, s’est montré l’un des plus virulents : « Je me suis beaucoup entraîné, mais tout cela n’a servi à rien, car deux jours avant le tournoi, un patch sort et tout est à nouveau différent ».
L’homme du FOKUS CLAN n’a pas mâché ses mots. En ce moment, c’est « très dur d’être un eSportif de la FIFA – avec un jeu que tu ne peux pas entraîner ». En guise de conclusion, le jeune homme de 25 ans a eu droit à un véritable règlement de comptes avec le titre d’EA : « Je pense que FIFA 22 sera le seul jeu de tous les temps qu’aucun professionnel au monde n’aura célébré. «
Des excuses pour des résultats médiocres?
Même la communauté a toutefois déjà souligné dans les commentaires que ‘MoAuba’ s’était massivement plaint de chaque version de FIFA depuis son titre de champion du monde 2019. Harkous n’est pas le seul professionnel à avoir manifesté son mécontentement autour du qualificatif FGS. Richard ‘RBLZ_GAUCHO’ Hormes, par exemple, avait qualifié FIFA 22 de « rigged ».
Cette vague massive de critiques a également provoqué une réaction inverse : certains acteurs de la scène eSport ont trouvé les plaintes exagérées et les ont interprétées comme des excuses pour de mauvaises performances sportives. Après tout, tous les professionnels s’étaient présentés dans les mêmes conditions au qualificatif FGS.
Le « Dr Erhano » estime que les limites ont été dépassées
« Vous n’êtes pas obligés d’être des eSportifs et vous pouvez faire un autre travail. Personne ne vous force ! », a tweeté Dennis Krüger, chef de projet eFootball au Hertha BSC. L’ex-professionnel et chroniqueur eSport de kicker, Erhan ‘Dr. Erhano’ Kayman, a lui aussi exprimé un avis tranché : « Le plus énervant dans les qualifications, ce sont les jérémiades et les pleurs des joueurs ».
Et l’expert d’en rajouter : « Ce que je lis en partie ici dépasse toutes les limites ». Erhano’ n’omet pas de mentionner qu’il avait lui-même souvent critiqué les jeux FIFA au cours de sa carrière dans l’eSport. Mais l’ampleur actuelle semble lui échapper – comme d’habitude, EA SPORTS n’a pas fait de déclaration officielle.
