Fernando Alonso sait qu’« en Formule 1, il n’y a pas beaucoup de miracles » – Pourquoi l’Espagnol pense malgré tout qu’Aston Martin pourrait à nouveau être en tête à l’avenir
Une usine flambant neuve près de Silverstone, une soufflerie ultramoderne et le génie du design Adrian Newey : Aston Martin a toutes les raisons de croire en un avenir prospère. Une seule personne met en garde contre un excès d’optimisme ! Car « en Formule 1, il n’y a pas beaucoup de miracles », rappelle Fernando Alonso.
« Il faut être patient, trouver le sweet spot dans la voiture et l’upgrade qui donne vraiment vie à tout dans ces voitures à effet de sol », rappelle le double champion du monde. La fenêtre de travail étroite de l’Aston Martin AMR24 a de toute façon été l’une des plus grandes difficultés cette année.
D’un autre côté, Alonso admet qu’il a déjà pu constater les premiers progrès cette saison. « Andy Cowell a déjà modifié quelques-uns des points faibles qu’il a trouvés dans l’équipe », révèle l’Espagnol à propos de l’ancien responsable des moteurs Mercedes, qui a pris le rôle de Group CEO chez Aston Martin le 1er octobre.
Alonso considère McLaren comme un « bon exemple »
Car lors des six dernières courses de la saison, le pilote de 43 ans n’a récolté que huit points au championnat du monde ! La cinquième place au championnat du monde des constructeurs ne doit donc pas faire oublier les problèmes fondamentaux auxquels l’équipe doit s’attaquer pour 2025, estime le directeur de l’équipe Mike Krack.
Mais même si « en Formule 1, il n’y a pas beaucoup de miracles », Alonso espère que son équipe réussira. Et ce pour une bonne raison : « Comme McLaren l’a prouvé l’an dernier, ils sont partis derniers et ont ensuite gagné des courses en milieu de saison », rappelle l’Espagnol en évoquant le fort rebond de la concurrence.
« C’est un bon exemple de ce qui peut se passer, et nous allons essayer de repartir sur de nouvelles bases cet hiver et de revenir plus forts », déclare Alonso avec optimisme. Même si Aston Martin finira à nouveau en milieu de peloton en 2025, l’Espagnol croit au succès en 2026 : « Oui, parce que nous aurons beaucoup d’heures de soufflerie ».