On ne sait pas si Alex Rins sera en forme pour ses débuts chez Yamaha fin novembre – Mais pour Fabio Quartararo, cette seule journée d’essais ne fait pas une grande différence
On ne sait pas encore si Alex Rins pourra remonter sur sa LCR-Honda au Grand Prix de Malaisie. Le 26 octobre, l’Espagnol a dû subir une nouvelle opération de la jambe droite afin de soulager les douleurs du péroné en cours de cicatrisation.
La récupération de la fracture de la jambe prend plus de temps qu’initialement prévu. En juin, Rins s’est fracturé le tibia et le péroné droits lors d’une chute au sprint au Mugello. Dans un premier temps, le chef d’équipe Lucio Cecchinello espérait un retour début septembre à Barcelone.
Mais Rins n’a reçu le feu vert des médecins que fin septembre pour le Grand Prix du Japon. Il a effectué quelques tours le vendredi, mais a ensuite dû confier la moto à Stefan Bradl, le pilote d’essai Honda, qui a terminé le week-end.
Par la suite, Rins a de nouveau tenté sa chance en Indonésie. Le pilote de 27 ans a pu effectuer tout le week-end à Mandalika. Il a fêté avec son équipe une neuvième place très applaudie. Le retour semblait avoir réussi.
Mais en Australie, Rins a de nouveau dû jeter l’éponge après le vendredi. Il est rentré à Madrid et, comme nous l’avons mentionné au début, a dû subir une nouvelle intervention chirurgicale. La fracture de la jambe au Mugello a pratiquement anéanti le reste de la saison de Rins.
Le regard se tourne aussi déjà vers l’avenir. Durant la pause estivale, l’Espagnol a signé avec l’équipe d’usine Yamaha. La longue période de convalescence inquiète-t-elle son futur coéquipier Fabio Quartararo ?
Il n’est en effet pas certain que Rins puisse effectuer ses premiers tours de roue avec la M1 en pleine forme lors du test de Valence fin novembre. « Tout d’abord, je tiens à dire que la santé est plus importante que la moto », souligne Quartararo.
« Je souhaite vraiment qu’il revienne rapidement à 100 %. Je ne sais pas à quel point la [dernière] opération a été grave. Mais nous pouvons clairement voir que ce n’est jamais bon de revenir trop tôt. C’était le cas pour lui, c’était le cas pour Marc [Marquez] ».
« S’il ne devait pas être présent au test de Valence, cela ne changerait pas massivement grand-chose pour nous », poursuit Quartararo. « Le plus important est qu’il retrouve sa forme à 100 % ». Quartararo et Rins sont pratiquement voisins, puisqu’ils vivent tous deux en Andorre.