Augusto Fernandez roule lentement sur la ligne idéale lors des essais et est pénalisé – Fabio Quartararo ne pense toutefois pas qu’il aurait pu passer en Q2 sans blocage
Une situation serrée s’est produite à la fin de la séance d’essais du vendredi pour le Grand Prix d’Australie. Augusto Fernandez (Tech3-GasGas) se trouvait déjà dans son tour de sortie. Le débutant MotoGP a roulé lentement autour du circuit de Phillip Island.
Après la fameuse bosse de Lukey Heights, Fernandez a dévalé la colline en dehors de la ligne idéale. Mais avant le virage 10, il s’est remis à gauche sur la ligne idéale. Au même moment, Fabio Quartararo s’est élancé dans son dernier tour de piste.
Le pilote Yamaha s’est déporté sur la gauche pour éviter un accrochage. En dehors de la piste, il a pu décélérer avant le bac à gravier. Les commissaires de course ont immédiatement ouvert une enquête contre Fernandez.
La sanction n’a pas tardé. Pour le Grand Prix, qui se déroule exceptionnellement le samedi, l’Espagnol est relégué de trois places sur la grille de départ. « Il n’y a pas d’excuses. Je ne l’ai pas vu », déclare Fernandez en prenant la faute sur lui.
Finalement, en 13e position, Fernandez rate la Q2, tout comme Quartararo. Mais l’ex-champion du monde ne pense pas que ce blocage involontaire lui ait coûté une place dans le top 10. Par ses propres moyens, Yamaha n’était pas assez rapide pour cela.
« Aucune chance », a balayé Quartararo. « Bien sûr, j’aurais pu m’améliorer encore un peu, mais j’avais déjà une demi-seconde de retard ». En 17e position, le Français avait 0,994 seconde de retard. Son temps au tour le laisse perplexe.
@Afernandez37 était juste là où @FabioQ20 voulait qu’il soit !
L’incident fait l’objet d’une enquête ! ⚠️AustralianGP pic.twitter.com/9ZXKPfgP7W
– MotoGP™ (@MotoGP) Octobre 20, 2023
« Aujourd’hui, j’ai roulé une demi-seconde plus vite que l’an dernier, mais je ne suis que 17e. C’est fou. J’ai roulé à la limite pour arriver à ce 1:28,9 ». Il y a un an, Quartararo avait terminé cinquième le vendredi en 1:29,6.
Quel est le plus gros problème de la Yamaha sur ce circuit fluide ? « Le virage. Notre moto devient chaque année plus difficile à piloter. En 2019, c’était notre point fort, maintenant c’est notre point faible. On peut le voir. Il me manque une seconde sur la tête ».
« Mon coéquipier a encore plus de mal. C’est bien pire que ce à quoi je m’attendais. L’an dernier, je m’étais qualifié en cinquième position, à deux dixièmes de seconde. A l’époque, nous avions progressé chaque jour car les conditions de piste s’étaient améliorées. «