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« Essayer de nous anéantir » : Laporta s’en prend aux critiques après »l’affaire Olmo »

Lors d’une conférence de presse très attendue, le président barcelonais Joan Laporta s’est livré mardi à une attaque en règle de plus de 90 minutes – et a défendu la procédure dans « l’affaire Olmo ».

Les images étaient encore fraîches dans la tête. Tel un capitaine, Joan Laporta se tenait au milieu des joueurs et présentait le trophée de la Supercopa aux supporters en Arabie saoudite. L’équipe de l’entraîneur Hansi Flick avait battu son rival, le Real Madrid, sur le score de 5 à 2, suscitant de nombreuses questions dans la capitale espagnole.

Ce mardi, il ne restait plus grand-chose de la bonne humeur du président barcelonais souriant. Au lieu de cela, l’homme de 62 ans s’est lancé dans une attaque en règle de plus de 90 minutes contre ses détracteurs et adversaires.

En plein cœur : le cas Dani Olmo. L’absence d’enregistrement, une fois de plus, de la nouvelle recrue estivale avait fait s’élever des voix contre Laporta. « Quand Barcelone est en train de monter, différentes parties s’unissent pour raconter une histoire qui n’est pas du tout vraie. Ce n’est pas une coïncidence », s’est insurgé Laporta.

La Liga et la Fédération espagnole (RFEF) n’avaient pas autorisé Barcelone à jouer avec Dani Olmo et Pau Victor. Mais devant le Conseil national des sports (CSD), Barcelone a obtenu l’autorisation provisoire de jouer grâce à un règlement 1:1.

« Occasion en or » manquée

L’opposition barcelonaise avait cherché à obtenir un vote de défiance contre Laporta. « Ils avaient une occasion en or de montrer qu’ils aiment Barcelone. Et ils l’ont ratée. Ils se sont rangés du côté des médias qui leur étaient hostiles », a déclaré Laporta mardi : “Maintenant, ils voient que nous sommes sur la bonne voie, que nous sommes à la hauteur, que nous avons une équipe compétitive. ”

Si l’on ne devait pas être du côté de Laporte dans « l’affaire Olmo », on devait en revanche être du côté des Blaugrana. « Ils ont déstabilisé l’équipe. C’est pourquoi j’apprécie beaucoup la force dont l’équipe, les joueurs et Flick ont fait preuve dans ces moments de grande souffrance ».

Laporta ne peut que se voir conforté dans son action. « Quelqu’un pense-t-il que le président de Barcelone va démissionner à cause d’une décision de la Liga ou de la RFEF ? Je suis très déçu », a-t-il déclaré avec complaisance. Pour ensuite y remettre de l’acuité. « Ils ont essayé de nous anéantir. Ils nous ont attaqués sur terre, sur mer et dans les airs, mais ils devront travailler pour nous faire tomber ».

Sportivement, c’est ce que tentera de faire mercredi le Real Betis, qui se déplace à Barcelone dans le cadre de la Copa del Rey.

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