mercredi, décembre 18, 2024
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Eberl : un tremblement de terre au Borussia

Le Borussia Mönchengladbach est sur le point de quitter son directeur sportif Max Eberl, qui a demandé la résiliation de son contrat, valable jusqu’en 2026. Aucune déclaration n’a encore été faite par le club

Selon Sky, Sport1, il souhaite démissionner de son poste de directeur sportif. Plus encore : le départ d’Eberl est certain. Le manager veut et va mettre fin à son ère à Gladbach. Très probablement dès cet hiver et pas seulement l’été prochain.

Depuis 1999, cet homme de 48 ans travaillait au Borussia, d’abord comme joueur, puis comme directeur de la formation, et à partir de 2008 comme directeur sportif. Dès la fin de l’année dernière, Eberl aurait proposé sa démission. Il est possible qu’il rejoigne un nouveau club après une pause. Selon le secteur, le directeur sportif sortant a déjà reçu des offres. Le RB Leipzig, qui n’a plus de directeur sportif depuis l’été et le départ de Markus Krösche, pourrait être un candidat. Détail intéressant : comme Eberl jette l’éponge de son propre chef, le Borussia ne fera que mettre en sommeil le contrat valable jusqu’en 2026. Un nouvel employeur durant cette période devrait donc payer une indemnité de transfert pour Eberl.

Les critiques à l’encontre d’Eberl se multiplient

Le fait est là : Ces derniers mois, Eberl a donné l’impression d’avoir été touché. Après une apparition étrange avant le match de coupe d’Allemagne à Hanovre 96, lorsque le directeur sportif a réagi de manière étonnamment timide aux questions, il s’est fait porter pâle. A Hanovre (0:3) et lors du match à domicile contre Union Berlin (1:2) samedi dernier, Eberl n’était pas sur le banc. Il ne s’est pas non plus exprimé publiquement sur la situation sportive critique de son club. Il est possible qu’Eberl invoque des raisons personnelles pour justifier son souhait de partir. Car dans les coulisses, les choses ont grincé de plus en plus dans un passé récent.
Les critiques à l’encontre de son travail ont nettement augmenté l’année dernière. En outre, une rumeur circule depuis longtemps dans le secteur selon laquelle Eberl pourrait avoir reçu une offre intéressante d’un autre club. Quoi qu’il en soit, les 13 années d’activité d’Eberl au Borussia se terminent au milieu d’une situation de crise absolue – et touchent le quintuple champion d’Allemagne jusque dans ses moelles.

Pourtant, la prolongation du contrat d’Eberl ne date pas d’hier. Peu avant Noël 2020, l’homme de 48 ans avait prolongé la relation de travail à long terme jusqu’en 2026. A l’époque, Eberl avait parlé de « visions » que le club et lui avaient personnellement, d' »ambition et d’envie de gagner quelque chose avec le Borussia » – 13 mois plus tard, tout cela n’était plus qu’un souvenir. Le Borussia se trouve dans la situation la plus difficile depuis sa quasi-relégation en 2011, doit plus que jamais craindre pour son maintien après les récentes défaites et doit mener sa mission de sauvetage sans son frontman expérimenté.

Eberl – maître d’œuvre du succès

Eberl avait pris le poste de directeur sportif en octobre 2008. Après des années difficiles et le sauvetage de la relégation lors de la saison 2010/11, le quintuple champion d’Allemagne a pris son envol sous la direction sportive d’Eberl. Gladbach s’est établi parmi les meilleures équipes du championnat, a participé trois fois à la Ligue des champions et quatre fois à l’Europa League au cours des dernières années.

Grâce à de bonnes décisions au niveau de l’entraîneur et à des transferts de joueurs judicieux, Eberl est devenu le maître d’œuvre de ce succès.

Eberl s’accroche à Rose, Gladbach perd l’Europe

Mais depuis février 2021, Gladbach connaît une chute vertigineuse. L’annonce du départ de l’entraîneur Marco Rose a sonné le glas de la chute sportive. Les critiques à l’encontre du travail d’Eberl ont également augmenté. Bien que l’équipe ait été en chute libre pendant des mois, le directeur sportif a maintenu le très controversé Rose. Au final, Gladbach a perdu sa participation à la Coupe d’Europe

Politique des cadres ratée

Autre critique : l’échec de la politique des cadres. L’été dernier, Eberl n’a pas non plus réussi à apporter à l’effectif, quasiment inchangé depuis 2019, le sang neuf dont il avait tant besoin – il ne faut pas oublier que Corona a brusquement modifié la situation du marché du football et, dans une mesure particulière, la situation économique du Borussia. L’argent pour la restructuration nécessaire de l’effectif a fait défaut, notamment en raison de l’échec du transfert de Marcus Thuram à l’Inter Milan cet été. Et à la fin de la saison, des joueurs d’une valeur marchande considérable comme Matthias Ginter et Denis Zakaria partiront libres de tout contrat. A moins qu’ils ne changent d’avis à la dernière minute, maintenant, en janvier.

Eberl investit dans Hütter – le succès n’est pas au rendez-vous

L’échec de la restructuration manquée de l’effectif est l’une des raisons déterminantes de la dégringolade de la saison en cours. Le travail du successeur de Rose, Adi Hütter, qui est lui-même sous pression au vu de la dégringolade sportive, en pâtit également. Eberl a investi 7,5 millions d’euros et beaucoup de travail de persuasion pour détacher l’Autrichien de l’Eintracht Francfort. Jusqu’à présent, sans le succès sportif espéré et attendu. L’ère Eberl au Borussia Mönchengladbach – elle se termine

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